mardi 29 mai 2012

La mosaïque de Sarance, Tome 1 : Le chemin de Sarance


De



Alors que sa femme et ses filles sont emportées par la peste, Crispin de Varèna survit. Il reçoit alors une demande émanant de l’Empereur Valérius II, de la cité dorée et précieuse : Sarance. Ce dernier fait appel à son talent en tant que mosaïste. Crispin s’en va traverser l’empire semé d’embuches et d’interrogations, accompagné d’un laissez-passer impérial et d’un oiseau mécanique à la langue bien pendue. 



Je n'avais plus rien lu de cet auteur depuis l'épique Tapisserie de Fionavar et je dois avouer avoir acheté le roman d'avantage pour lire un Kay que pour l'histoire peu évocatrice.
Contrairement à cette autre série, La mosaïque de Sarance n'est pas de la pure fantasy. Je dirais plutot qu'il s'agit d'un savant dosage d'uchronie, de light fantasy et de roman historique.
En effet, bien que Sarance et les autres villes présentes dans cette œuvre n'existent pas dans notre monde, certains détails m'ont mis la puce à l'oreille.
Suite à une rapide recherche (mes souvenirs d'histoire ne sont pas très fiables), j'ai découvert que Sarance serait en fait une transposition de Constantinople.
De même, la Batiare d'où est originaire le personnage principal, un mosaïste nommé Crispin, équivaudrait à l'Italie quand celle-ci faisait encore partie du Royaume ostrogoth.

Contrairement à ce que laissait présager le quatrième de couverture, l'histoire est passionnante, riche, pleine de rebondissements et de péripéties en tous genres.
J'ai mis un peu de temps avant de bien m'immerger dans ce monde complexe, où les batailles de pouvoir font rage autour d'un simple artisan.
Le début du roman est comme une mosaïque que l'on voit se composer petit à petit. Au début, on ne voit pas du tout où l'auteur veux en venir puis, petit à petit, on voit se dessiner une trame majestueuse.

Mais la plus grande force de Kay, ce sont ses personnages hors de commun. Ils possèdent une profondeur que l'on n'a pas souvent l'habitude de croiser dans ce genre de livre.
Ils sont véritablement attachants, leurs comportements parfaitement crédible. On sent que les moindres personnages secondaires ont été fouillés.
Ils en résulte des personnages simplement humain, où chacun peut s'identifier sans problème. J'ai une petite préférence pour Crispin, pas parce que c'est le héros, mais à cause de mauvais caractère.
J'ai aussi particulièrement aimé l'importance des femmes dans ce roman. Que ce soit Styliane Dalenoï, la « danseuse » Shirin, l'impératrice Alixana ou bien la reine Gisèle, toutes, qu'elles œuvrent dans l'ombre ou sur le devant de la scène, ont un rôle crucial dans les jeux de pouvoir.

A voir le travail sur le fond réalisé, on pourrait craindre pour la forme mais il n'en est rien.
Les descriptions sont grandioses, tout en restant relativement simple et utilisés avec parcimonie.
Bien qu'assez simple, le style est emprunt d'une certaine forme de poésie. Certains passages m'ont même sensiblement rappelés ceux de Tolkien.

Au final, bien qu'il soit un peu complexe à aborder, c'est le genre de roman qui récompense la persévérance du lecteur.

dimanche 27 mai 2012

Le Dernier Souffle, Tome 2 : Le Sang

 De


Le destin de trois royaumes ne tient plus qu'à un fil lorsqu'un jeune guerrier se lance dans une quête éperdue pour lever la terrible malédiction qui pèse sur lui. 
Le général Wyl Thirsk de Morgravia a vu son meilleur ami se faire décapiter, sa sœur torturée et l'homme qui l'a élevé envoyé à une mort certaine - tout ça par la faute de son souverain, le sinistre et cruel Celimus. Et voici que ce roi haïssable vient de jeter son dévolu sur Briavel - le royaume voisin dont la jeune et jolie reine Valentyna paraît condamnée à une alliance politique que son cœur refuse.
Pour sauver celle qu'il aime de ce piège mortel, Wyl n'a plus d'autre choix que... trahir et se battre. Mais le destin est retors et Wyl va être emporté bien loin des machinations diaboliques de l'odieux Celimus. 
Comme la guerre menace aux frontières Nord où le roi des Barbares ourdit ses complots contre le Sud, Wyl doit absolument trouver celui par qui lui est venu le don - et enfin maîtriser ce maléfice qui a plongé sa vie dans le chaos et menace de détruire les trois royaumes.

Ayant été moyennement convaincu par le premier opus de cette trilogie, Le Don, j'ai mis pas mal de temps avant de me lancer dans la suite.
Pourtant, l'idée centrale du Dernier Souffle, le don, ou la malédiction, faite au héros est franchement originale et prometteuse.
Il consiste, à chaque fois que le héros est assassiné, à intervertir son esprit avec celui de son meurtrier. Cela représente pour Wyl son lot d'avantages et d'inconvénients.
En plus de paraître mort aux yeux de ses ennemis, il acquière une partie des connaissances et des talents des personnes à qui il « vole » le corps.
Cependant, non content de devoir s'adapter à un nouveau corps, cette situation devient de plus en plus compliqué pour ses alliés qui le voient comme un ennemi.
C'est même assez cocasse dans la mesure que, dans ce tome, Wyl commence sa nouvelle vie dans le corps d'une femme.

Coté histoire, j'ai clairement préféré ce tome au premier.
Bien qu'il y ait un peu moins d'action (et étrangement beaucoup plus de massacres), l'histoire est plus passionnante.
Les mystères concernant le Don sont révélés (un peu brutalement, je trouve) et de nombreux rebondissement insolites ponctuent agréablement ce livre.

Toutefois, je trouve que ça cloche toujours au niveau des personnages.
A part Wyl (le vrai), tout les personnages sont beaux, séduisants, grands et musclés pour les hommes, minces et attirantes pour les dames.
Ensuite, ils sont soit vraiment méchants (Celimius en tête), soit vraiment bons. Blanc ou noir, pas de nuances de gris.
J'ai aussi beaucoup de mal à accrocher au personnage de Celimius, vraiment top monolithique et pas crédible en tant que roi.

Je me suis d'avantage attaché aux personnages secondaires comme Elspyth, Pil le jeune moine, qui sont beaucoup plus humain. J'ai surtout adoré suivre Fynch, le petit garçon de commodités qui va parcourir le pays dans tout les sens à la poursuite de Wyl, avec un chien énorme et mystérieux à la traine.

Au final, c'est un livre dont les intrigues se bonifient au fil des tomes. A cause des personnages, ce ne sera pas un coup de cœur mais au mieux une lecture fort distrayante.




jeudi 24 mai 2012

Les Aventures d'Indiana Jones, Tome 2 : Indiana Jones et la danse des géants

De Rob MacGregor



Le monde entier connaît et aime Indiana Jones : héros intrépide, explorateur audacieux, il parcourt la planète à la recherche de fabuleux trésors. Mais avant de devenir une légende, Indy était un homme et, dans cette série de romans officiellement approuvés par Lucasfilm, découvrez toutes les aventures qui ont contribué à la naissance du mythe !

1925. Indiana Jones vient d'obtenir son premier poste d'enseignant à l'université de Londres. Deirdre Campbell, sa plus brillante et sa plus jolie étudiante, affirme avoir découvert un parchemin qui prouverait l'existence de Merlin. Indy est intrigué... Il n'est pas le seul : Adrian Powell, un membre du Parlement, cherche à ressusciter l'antique ordre des druides, dont les secrets lui permettraient de dominer le monde, et il est prêt à tout pour obtenir le manuscrit. Indiana Jones accompagne alors Deirdre dans une course folle à travers la Grande-Bretagne, des grottes périlleuses d’Écosse à la Danse des géants de Stonehenge où le secret de Merlin sera enfin révélé...

Ce second se déroule quelques années après  Péril à Delphes.
Indiana Jones, l’étudiant en langues est devenu un excellent jeune professeur d'archéologie en Angleterre. 

Notre jeune héros à pris un peu d'assurance mais se laisse toujours manipuler par les femmes.  
La dernière en date, Deirdre, une de ses étudiantes, aurait découvert la preuve formelle de l'existence du druide Merlin, ainsi que l'emplacement de sa dernière demeure.
Convaincu que Jones est l’homme de la situation, elle l’entraine à la recherche de l'être de légende.

Comme dans le premier opus, les seules choses que j'aurai à reprocher sont la minceur du scénario et le manque de profondeur des personnages secondaires.
Toutefois, l'évolution du personnage d'Indiana Jones, d'étudiant maladroit vers celui que tous connaissent depuis les films, est très plaisante à suivre et laisse facilement oublier le reste.

De plus, le style s'affine un peu et l'action est un peu plus présente.  On retrouve avec plaisir l'ami de Jones, Shanon.
Aucune lenteur n'est à déplorer au début du roman et les révélations et rebondissements grêlent littéralement lors de sa conclusion.

Au final, mon avis sur ce livre sera sensiblement le même que pour son prédécesseur.
Une de ses grandes forces réside dans la construction d’un passé plausible pour le héros, tant par son parcours et ses découvertes que par l’évolution du caractère de l’archéologue.

Ce n'est certes pas un grande œuvre mais un sympathique moment de lecture, mais peut être à réserver aux fans du héros.

samedi 19 mai 2012

Les Chevaliers d'Émeraude, Tome 1: Le feu dans le ciel

D'



L'Empereur noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d'Enkidiev. Bientôt, la terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables hommes-insectes. Pourquoi les troupes d' Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sans la royaumes glacé de Shola ?
Les sept Chevaliers d’Émeraude ( six hommes et une femme ) sont les seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. Ils devrons pour cela accomplir l'étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.


Anne Robillard est présenté comme la JK Rowling du Quebec or j'ai beaucoup de mal à voir le lien entre les deux auteurs.
Cette série est également vendu comme la série incontournable en matière de fantasy.
Je l'ai trouvé assez sympathique mais trop de points négatifs gâchent le tableau.

Le point le plus flagrant est la platitude des personnages. J'ai tendance à plutôt apprécier des personnages avec des défauts, l'histoire n'en est que plus réaliste.
Or ici, tous les chevaliers, sont grands, forts, intelligents, humbles, dévoués, honnêtes, aux long cheveux cascadant joyeusement sur des épaules de catcheurs.
Même la tentative consistant à attribuer un défaut bien flagrant à chaque héros (L'un se voit octroyer la colère, l'autre la lâcheté), histoire de délisser un tantinet le portrait, est profondément risible.

De plus, cette équipe de chevalier magiciens me rappelle celle créée par Eddings dans la trilogie des joyaux et des périls mais en beaucoup moins humaine.

Enfin, le personnage le plus original, Kira est mise en avant trop rapidement et les mystères sur ses origines et son destin ne sont pas assez entretenu.

Le seul personnage pour lequel j'ai eu un peu d'intérêt est le roi Émeraude et son amour paternel pour la petite Kira malgré ses différences et la peur qu'elle inspire aux autres.

Le second point négatif concerne l'histoire vraiment trop simple et peu travaillée. L'histoire de ce tome aurait pu se résumer en quelques chapitres.

Coté histoire d'amour (unique d'ailleurs), c'est là aussi simpliste : un chevalier voit une reine (mariée) d'un autre pays, tombe amoureux en deux secondes sans lui parler, se tape un peu la tête contre les murs devant le manque de noblesse de ses sentiments, ne parvient pas à la sauver de l'envahisseur, la revoit une fois en tant que fantôme et ils enchainent directement la partie charnelle de leur relation.

Coté géographie, on a l'impression que tout se passe dans un mouchoir de poche.
En un tome, on visite tout les royaumes du continent.
Il est même possible d’observer quelques curiosités en lisant la carte en début de livre. Par exemple, Shola et le royaume des Elfes étant mitoyens, leurs climats devrait être assez semblable.
Cependant, à Shola, ce sont les glaces éternelles, rien de pousse et le pays des Elfes, c'est la forêt vierge. Étrange, non ?

Ceci dit, et malgré tout les griefs que j'ai émis, je ne me suis pas ennuyé.
Cela se lit assez vite et sans problème (idéal pour une lecture dans le train avec le cerveau à moitié endormi).
De plus, selon les différents avis que j'ai lu, la suite serait nettement plus attractive. J'essayerai donc certainement le tome 2 par curiosité.


jeudi 17 mai 2012

Les Aventures d'Indiana Jones, Tome 1 : Indiana Jones et le péril à Delphes


 De


Voici seize siècles que l'ordre de la Pythie attend le retour de l'oracle de Delphes, dépositaire du savoir sacré, quand un tremblement de terre soulève les ruines antiques et semble annoncer son retour...
Dorian Belecamus, archéologue émérite et superbe créature, comprend vite qu'il y a mieux à faire que de s'intéresser aux vieilles pierres. Elle contrôlera le pays... en se faisant passer pour l'oracle de Delphes ! L'homme qu'il lui faut pour mettre en œuvre son plan diabolique est tout désigné : il est effronté, téméraire, et sous le charme de la jeune femme. Il s'appelle... Indiana Jones.
Indy découvrira-t-il la pierre sacrée qui renferme le secret des prophéties de l'oracle, parviendra-t-il à déjouer les ruses de Dorian ou sera-t-il sacrifié, victime des ambitions de la jeune femme ? Une aventure fabuleuse commence, qui nous mènera à Chicago, à Paris et surtout au cœur d'une Grèce fabuleuse.


Périls à Delphes est le premier d'une série de roman narrant les exploits du héros bien avant les Aventuriers de l'Arche Perdue, à l'époque où il n'était qu'un étudiant.
Contrairement à la version plus « adulte » présenté dans les films, le « jeune » Indiana est plus naïf et maladroit mais assurément aussi courageux et effronté.
Évidement son célèbre chapeau et son fouet font partie de sa panoplie. Mais que serait-il sans eux ?

On en apprend d'avantage aussi sur les relations difficiles qu'il avait avec son père, sur son premier choix de carrière qui était la linguistique (et non l'archéologie) afin d'essayer de se rapprocher de lui.

Le seul reproche que je ferai à ce prologue est la minceur du scénario.
Mais, ceci mis à part, ce roman est bien conçu.
Le style est fluide et l'action s'enchaine assez bien mais, à part sur les dernières pages, le manque de rebondissements se fait un peu sentir.
Une seule chose manque aux retrouvailles avec le héros de mon enfance : la musique culte des films.

Au final, c'est une lecture assez sympathique mais que je pense d'avantage réservée aux fans du héros. Les autres ne risquent d'y voir qu'une reprise de la novélisation des films.

dimanche 13 mai 2012

L'Impératrice de la soie, Tome 1 : Le Toit du monde

De



En 655, sous la dynastie des Tang, la Chine détient une somptueuse richesse : la soie. Sa finesse chatoyante en fait une matière précieuse convoitée. Bouddhistes et chrétiens, moines et brigands, tous, sur la légendaire Route de la Soie, rêvent de s'emparer du secret de sa fabrication. De Peshawar au Tibet, en passant par le palais impérial, les tensions s'exacerbent. Mais l'étoffe moirée n'attise pas que la convoitise, elle préside aussi à la destinée des cœurs purs : ainsi Cinq Défenses, paisible moine bouddhiste, se voit-il confier brusquement deux mystérieux nourrissons par un lama tibétain. Le visage de l'un des enfants est à demi recouvert de poils, ce signe ne trompe pas, ils sont les jumeaux Célestes sur lesquels repose l'avenir de l'Empire... 
Ayant lu grand nombre d'excellentes critiques au sujet de cette série, c'est avec beaucoup d'espoir que je l'ai commencé.
Cependant, je sors de cette lecture avec un avis assez mitigé.

Certes, j'y ai appris énormément sur la Chine, le Tibet et l'Inde, ainsi que sur leurs histoires, religions, économies et politiques.
C'est très intéressant mais cela rend l'histoire d'une complexité presque indigeste.
De plus, les différentes histoires narrées simultanément ne facilitent pas la lecture.
Nous suivons ainsi les histoires de Poignard de la Loi et l'éléphant blanc au monastère de Peshawar, de la mission de Cinq Défenses partant du monastère de Luoyang, de Wuzhao, une concubine devenue impératrice à force de machinations franchement immorales, de Ramahe Sgampo au couvent de Samyé et d'Umara.
Tant de personnages forts au destin hors du commun sans qu'aucun ne suscite réellement mon intérêt. 

J'ai du mettre au moins la moitié du livre avant de vraiment m'immerger dans l'histoire. J'avoue aussi que j'ai de nombreuses fois reposé le livre pour en lire un autre et que cela a dut influer mon rythme de lecture.

De plus, je pense que les scènes d'amours ne servent à rien dans l'histoire et semblent d'avantage combler qu'autre chose.
C'est dommage car, à part cela, les descriptions de ces lieux presque magiques sont magnifiques, les différentes religions judicieusement développés ajoutent une touche d'exotisme appréciée.

Au final, même si la trame est passionnante et le style fluide, presque poétique, c'est une lecture que j'hésite beaucoup à poursuivre tant j'ai eu du mal à l'achever.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Petit bac 2012, catégorie 'Métier' (J'avoue que c'était limite comme choix).

Ma sélection de livre pour ce challenge est disponible ici.

dimanche 6 mai 2012

Le chant de la Mallorée

De David et Leight Eddings


 


Suite directe de la Belgariade, nous retrouvons nos héros un peu vieillis.
La paix semble précaire et la guerre comme Kal Zakath, l'empereur de l'infinie Mallorée, inévitable.
Cependant, nos héros semblent profiter de cette période de calme malgré les troubles du culte de l'Ours.
Polgara, Durnik et Mission coulent des jours heureux dans le Val. Belgarath et Beldin étudient toujours les prophéties. Silk tend à devenir l'homme le plus riche du monde. Relg et Taïba s'emploie à repeupler Maragor. Garion s'efforce d'être un bon roi et un bon mari malgré quelques problèmes de descendance fortement attendue.

Tout irait pour le mieux si, profitant d'une attaque du culte de l'Ours, Zandramas la Grollim et nouvelle enfant des ténèbres, n'en profitait pour ravir Geran, fils unique de Garion et Ce'Nedra.

S'en suit une nouvelle poursuite similaire à celle de la Belgariade.
Cependant, Cyradis, une sibylle de Kell, les préviens des enjeux de cette lutte et aussi que Barak, l'Ours Terrifiant, Mandorallen, le Chevalier Protecteur, Lelldorin, l'Archer, Relg, l'Aveugle et Hettar, le Seigneur des Chevaux ne peuvent se joindre à leurs amis, sous risques d'anéantir leurs chances de succès.

Selon elle, seuls pourront prendre part à l'expédition : Garion, Roi des Rois du Ponant, Ce'Nedra, la Reine du Monde, Belgarath, l'Éternel et le Bien-Aimé et sa fille Polgara, Silk, le Guide, Durnik, l'Homme aux Deux Vies et Mission, le Porteur de l'Orbe.
Elle leur confie aussi son compagnon Toth, géant muet armé d'un lourd bâton.
D'autres personnages s'adjoindront à eux par la suite: L'Homme-Qui-N'est-Pas-Un-Homme, La Chasseresse, le Vide et la Femme Qui Regarde.

Si, dans la Belgariade, Garion et son équipée nous font visiter le Ponant de long en large, dans cette pentalogie, c'est le  Levant que nous visitons.

Les personnages ont tous beaucoup muris, en particulier Garion, qui a perdu son coté un peu bébé tout en restant humble malgré ses titres écrasants de roi de la moitié du monde et de Tueur de Dieu.

J'adore toujours autant les personnages et, si le remplacement de la moitié des personnages dans le groupe m'avait un peu déçu au début, les nouveaux venus s'incorporent parfaitement. Je tairai leurs noms pour ne pas gâcher la surprise, mais la plupart ont au moins fait une apparitions dans le cycle précèdent.

Silk, Belgarath et Polgara sont égaux à eux même. Mission est un peu plus étoffé et cache d'avantage en lui qu'un simple porteur de l'Orbe. Durnik aussi à évolué. Il n'est plus l'enfant du sacrifice (il meurt à la fin de la Belgariade) mais, en restant un excellent compagnon, il fait preuve de beaucoup de bon sens dans l'utilisation de la sorcellerie.

Évidement, l'humour est encore et toujours de la partie et certains dialogues sont hilarants, en particulier les réflexions entre Garion et Zakath.

La seule petite ombre au tableau concerne le premier tome qui est franchement long à démarrer.

Au final, c'est un cycle que je relis directement une fois la dernière page de la Belgariade tournée et c'est, évidement, un excellent moment de lecture.

jeudi 3 mai 2012

Xanth, Tome 1 : Lunes pour Caméléon

De Piers Anthony

 
Xanth est un monde enchanté où règne la magie, un monde peuplé de chimères - centaures, basiliques, dragons ...- et où chaque citoyen possède un pouvoir spécial. Mais pour Bink, Xanth n'a rien d'un pays de contes de fées : il est le seul à ne pas avoir de don. Le magicien Humfrey affirme pourtant que le pouvoir de Bink est très puissant, mais il est incapable d'en déterminer la nature. 
Bink serait-il contraint à l'exil ? Le jeune homme ne l'entend pas de cette oreille.

Ainsi commence l'une des sagas de Fantasy les plus célèbres du monde, pleine de péripéties, de jeux de mots et de créatures caractérielles !




Suite à la lecture de ce quatrième, je ne m'attendais pas à de la grande fantasy mais à une lecture plus loufoque et certainement sympatique.

En cela je fus servis car, en plus des monstres classiques du genres arbres parlant, centaures, sirènes, dragons, phénix et autres créatures mythiques, abondent de nombreuses inventions de l'auteur comme la mite-railleuse, le trouillot.
Toutes les créatures de ce monde sont magiques ou possèdent un pouvoir à l'exception du héros.

L'auteur ponctue ce roman d'humour à grands renforts de jeux de mots, de calembours et de situations cocasses.
Hélas, les jeux de mots sont assez mal rendu pour la plupart suite au passage de la traduction.
Bien que la plupart m'a fait sourire au début, tout comme la surabondance des espèces d'arbres, animaux et autres plantes farfelues et dangereuses, je m'en suis lassé.

Cependant, au fur et à mesure que les jeux de mots m'indifféraient, mon intérêt pour l'histoire crut proportionnellement.

L'intrigue est assez longue à démarrer mais, plus on en apprend sur le monde de Xanth et plus il devient difficile de reposer le livre.
Ce n'est cependant pas grâce au héros dont les jérémiades et la petitesse d'esprit sont agaçantes, mais plutôt grâce au magicien noir, Trent, auquel on découvre une autre facette et qui nous révèle les réelles origines de Xanth .

Au final, c'est une lecture sympathique. 
Je lirais certainement le second tome, par curiosité, mais je suis pas sure de m'accrocher aux 36 tomes composant ce cycle.