De David Gemmell
Tout commence avec le serment d'un jeune homme : "Dis-lui qu'un jour je
lui arracherai le coeur." Celui qui parle est Bane, un hors-la-loi qu'on
surnomme Bane le Bâtard... mais jamais en face de lui. Il est né de la
trahison, son nom est une malédiction, et il a grandi parmi les
guerriers rigante. Ceux-ci admirent ses talents de guerrier, mais ils
craignent la violence de son cœur. Dix-sept ans a
près
sa naissance, Bane s'exile dans un nid de rats, que certains
considèrent comme le symbole de l'éternité et de la sainteté : la Grande
Cité de Pierre. Là où les gladiateurs tuent pour subsister, où la
culture dissimule la corruption, les prêtres Pourpres ont bâti un règne
de terreur en nourrissant suffisamment de malice et de haine pour
plusieurs vies d'homme. Mais c'est aussi en ces lieux que le Culte de
l'Arbre, guidé par la mystérieuse Dame Voilée, s'efforce de pratiquer sa
philosophie d'amour et d'harmonie. En quête de vengeance, Bane le
Bâtard va rejoindre la bataille qui vise à détruire le Mythe de Pierre.
Les jours sanglants sont proches, et ce fils d'un guerrier invaincu, Connavar , le légendaire "Démone-Lame", doit se battre pour sauver son
monde.
Dix sept ans plus tard, Connavar est le roi des Rigantes et
nous suivons désormais son fils Bane, fruit d'une maladresse avec son premier
amour, la belle mais volatile, Arian.
Un roi qui a un fils bâtard, c'est monnaie courante dans les
histoires médiévales me diriez vous.
Or, Connavar, honteux
de cet événement qui, en plus de l’adultère, a entraîné la mort de sa
femme ne le reconnaît pas.
De plus, comme il refuse de se remarier, il ne laisse aucun
héritier potentiel.
En plus de lui interdire toute prétention royale, son désaveux, entraîne son rejet par le
reste du peuple.
Seuls Banouin Junior et Vorna lui témoignent de l’amitié.
A 17 ans, il est devenu aussi redoutable que son père mais
enchaîne les mauvaises actions.
C'est pourquoi, traqué par des chasseurs de primes et
accompagné de Banouin, cherchant a trouver sa place au pays de son père, il
part pour le pays de Roc en se jurant de revenir tuer son père un jour.
Séparés en chemin l'un deviendras un étudiant, l'autre
deviendra gladiateur adulé des foules.
Bane ressemble beaucoup à son père par certains points mais
diffère beaucoup sur la plupart.
Par exemple, Conn avait besoin de prouver sa valeur au reste du monde; Bane seulement son existence.
Par exemple, Conn avait besoin de prouver sa valeur au reste du monde; Bane seulement son existence.
Ce tome est très intéressant car il présente un autre
facette du personnage de la Morrigu, déesse effrayante, manipulatrice et
semblant se repaître du malheur des hommes. Elle apparaît ici très différente,
presque humaine, soucieuse du sort de l’humanité dans sa globalité.
J’ai préféré ce tome au premier à cause du caractère
tragique des relations père fils entre Connavar et de la fin de l'amitié entre
Bane et Banouin, celui-ci ayant abandonné son ami le croyant mort.
Le rythme s'intensifie de page en page et l'on sent la
bataille finale des Rigantes contres les forces de l'armée du Roc imminente.
Au final, encore une excellente lecture signée Gemmell.
La suite est déjà lue et mon commentaire sera publié sous
peu (J 'essaie de rattraper le retard due à une flemme aiguë).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire