lundi 28 mars 2011

Les dames du lac

de Marion Zimmer Bradley



Quatrième de couverture

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles: Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, sœur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au cœur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

 
L'idée de faire raconter l'histoire d'Arthur et des chevaliers de la table ronde en se basant du point de vue des femmes présentes dans l'histoire était assez attrayante et c'est ce qui m'a poussé à lire ce livre.
Dans les autres versions de cette histoire que j'ai lu, elles y ont en effet un rôle assez sommaire et l'on ne s'attarde pas beaucoup sur elles (à part Guenièvre et ses infidélités).
De plus, le début du récit laisse à penser que la narratrice de l'histoire sera Morgane la fée.
En effet, on y découvre plus en détails, grâce à la formation de prêtresse de Morgane , dans cette version, la cité mythique d'Avalon, et l'on en découvre  plus notamment sur le rôle des prêtresses, sur leurs dons et leurs rites sacrés .On s'attend alors à une version très différente de cette épopée avec une perspective différente sur la politique, les guerres et la magie.


Cependant, ces deux points forts peinent à compenser les nombreux temps morts de ce livre, ainsi que les "blancs" de l’histoire.
L'histoire traine et stagne souvent autour des relations amoureuses (et un peu trop autour d'un Lancelot, pleurant son amour impossible).
De plus, les passages militaires, la politique, l'avènement de Camelot, enfin tout les passages un peu trop «masculins» de l'histoire sont réduit au minimum, voir parfois supprimé et on a du mal à se raccrocher à suivre le fil à certains moments.

Au final, c'est un assez bon livre, relativement plaisant à lire malgré ses inégalités, et qui devrait satisfaire les amateurs des légendes arthuriennes.

J'espère cependant que le second tome relèvera le niveau.


3 commentaires:

  1. Rha il est dans ma PAL depuis des lustres, j'espérais un peu que ton avis me déciderai enfin à le lire... je crois que je vais attendre encore un peu !

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  2. j'aime beaucoup Marion Zimmer Bradley mais pour moi rien n'égale sa série de Ténébreuse.Les Dames du Lac sont gentillettes..

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  3. @pyrausta: J'essayerai cette série. Merci du conseil.

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