mercredi 22 juin 2011

Ramsès, Le fils de la lumière

De Christian Jacq


Quatrième de couverture
Ramsès.
Son nom incarne l'éclat et la puissance de la civilisation pharaonique.
Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l'Histoire.
Pour l'heure, l'enfant-dieu n'a que quatorze ans.
Comment succédera-t-il au pharaon Séthi, son père? Quelles seront les étapes surprenantes de son initiation secrète ? Saura-t-il choisir entre Iset la Belle et la mystérieuse Néfertiti ?
Dans sa marche vers le trône, Ramsès ne peut compter que sur de rares amis : Améni, le scribe, Sétaou, le charmeur de serpents, et Moïse, son condisciple hébreu.
Romancier magique, Christian Jacq sort l'Antiquité des manuels scolaires, et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d'action et de poésie.


J'avoue avoir commencé ce livreavec un certaine appréhension. Cependant, le thème me plaisait bien et j'étais curieux de voir le résultat d'un roman sur l'Égypte antique.
Je m'attendais à ce que l'auteur, fort de sa grande culture égyptienne, nous fasse partager sa passion en nous dépeignant une fresque historique.
Mais en définitive, le résultat est beaucoup trop romancé et l'aspect historique un peu dilué.
Les personnages sont sympathiques, même un peu trop. Par exemple, en exagérant un tantinet, on aurait l'impression que Ramsès II et Moïse sont présentés comme des potes de fac à la fin des exams.
De plus, j'ai trouvé le personnage de Ramsès légèrement idéalisé.
Bien que mes compétences historiques ne soit pas impressionnantes, j'imagine mal le jeune pharaon en brave gars, bon et juste, endossant à la place de ses amis les peines de leurs exactions.

En outre, j'ai l'impression qu'il y a des incohérences historiques, notamment avec l'arrivée des grecs en Égypte. En effet, Hélène de Troie et Homère, entre autres, sont de la partie et Améni, le scribe du prince, aide même Homère a écrire L'Odyssée. Rien que ça !!
Par contre, pas de visite de Teal'c. Dommage !!!

Cet aspect aurait pu être mis sur le compte de l'imaginaire si le livre était présenté comme une œuvre de fiction.
Mais, étant donné que l'auteur est présenté comme un expert sur l'histoire égyptienne et comme un passionné de cette civilisation, je m'attendais à un livre qui tendait plus vers l'histoire que le fantastique.

A ajouter à cela, de nombreuses simplifications de l'histoire clôturent les mystères avec un miracle censé tout expliquer à lui seul.
Je suis d'accord sur le fait que les protagonistes prennent le miracle au pied de la lettre, d'autant qu'il ne faisait pas bon rigoler avec la religion à cette époque, mais éclairer un peu le lecteur aurait apporté beaucoup de valeur au livre.

Cela mis à part, le style est un peu fade, sans réelle conviction,  mais le rendu est toutefois facilement lisible.
Au final, bien que ce livre ne soit pas en définitive ce que j'espérais, il reste, loin d'être un chef-d'œuvre, un roman divertissant pour qui aime l’Égypte sans être trop exigeant.


J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Tous les livres qu'il faut avoir lu dans sa vie.
challe11.jpg



jeudi 16 juin 2011

Le lion de Macédoine, Tome 4 : L'esprit du chaos

De David Gemmell

La bataille finale opposant Sparte et la Macédoyne dans le monde parallèle approche.
Afin de secourir son fils, Alexandre, des griffes de Phillipos de Macédoyne, Parménion, accompagné d'Attalus et de Dérae, ont traversés l'espace séparant les mondes.
Ils ont combattu des monstres et rallié à leur cause les centaures, le Minotaure et Gorgone.
Suite à une première bataille entre les deux nations, le Parménion de cette réalité, roi de Sparte, décède et, afin de sauver Sparte et permettre la fuite d'Alexandre, Parménion prend sa place à la tête du pays.
Cependant, les talents de stratège de Parménion suffiront-ils face à Philippos, qui peut lire dans les pensées de ses adversaires et que sa mère a plongé entier dans le Styx (Pas comme Achille. La technique était plutôt simple. Il suffisait juste de le plonger deux fois dans le fleuve de l'enfer en changeant de pied.), faisant de lui un être invulnérable, sauf envers lui même.

Gemmell avec cette tétralogie, Le lion de Macédoine, paraphe son œuvre la plus aboutie (parmi celles que j'ai lu) et nous plonge dans un univers fantastique, bien que proche du notre, avec une myriade de batailles épiques, de monstres de légende, d'agents agissants dans l'ombre pour plier le destin des mortels à leur volonté tel des joueurs d'échecs.


Avant toute chose, je trouve le découpage de ce livre assez étrange. En effet, le tome trois nous lâche en pleine bataille dans le monde parallèle et on pourrait penser que l'issue de cette bataille marquerait la fin de l'affrontement entre les puissances du bien et du mal.
Cependant, la bataille n'occupe que le début du livre et l'auteur, passant ensuite assez rapidement l'évolution d'Alexandre et la fin de son enfance, narre ses conquêtes, sa mort et celle de son père.
Bien que l'auteur interprète l'histoire d'Alexandre le grand et de son père, Philippe de Macédoine, par le biais d'un général ayant réellement existé, il s'efforce au mieux de coller à l'Histoire. On sait donc (enfin ceux n'ayant pas formaté la partition Histoire/Géo de leur cerveau) comment finissent Philippe et Alexandre mais cela ne retire rien à la lecture.


J'ai beaucoup apprécié l'évolution des personnages dans cette série. Dans cet univers où alliance, complots, trahisons dansent comme des feuilles mortes au gré du vent, les personnages évoluent au fil du temps, s'approfondissent, changent.
Aucun personnage n'est catégoriquement bon ou mauvais. Chacun n'est que la résultante de ses actions et choix passés.
Par exemple, la relation de rivalité entre Attalus et Parménion a évolué à partir d'une haine meurtrière en une amitié naissante.
Dans ce tome, les personnage sont aussi beaucoup plus vieux (Parménion à plus de 65 ans) et sont en proie aux doutes et aux remords, ce qui les rends assurément plus humains.


Fait assez rare chez Gemmell, Parménion et Dérae profitent d'un (relatif) happy end ...   ... après leur mort.


Finalement, ce livre est une excellente conclusion à une série que je recommanderai particulièrement.


Prochain livre de Gemmell dans ma PAL : Waylander
(Mais bon, tout bien réfléchi, je vais peut être le laisser un peu de coté. Après tant de Gemmell à la suite, je commence à trouver les autres livres un peu mous)

lundi 13 juin 2011

Mince, J'suis taggé

Je remercie Plume pour ce gentil award.



Le principe: (comme toujours over compliqué le truc)
  1. Remercier la personne qui vous a donné ce prix.
  2. Mettre le logo sur votre blog.  
  3. Mettre le lien vers la personne qui vous l'a envoyé.
  4. Dévoiler sept choses sur vous.
  5. Nommer sept blogs qui devront faire comme vous.
  6. Mettre le lien des sept blogs.
  7. Prévenir les personnes concernées. 

Bon, jusqu'au troisième point, c'était facile. Que vais-je pouvoir raconter d’intéressant ?

  1. C'est le premier award que je reçois.
  2. Je lis plusieurs livres à la fois (parfois six) en changeant selon l'envie du moment et presque partout (bain y compris).
  3. J'ai une mémoire très sélective (C'est limite miraculeux que je me soit souvenu d'écrire ce post).
  4. J'adore tout ce qui est composé ou à base de framboise.
  5. J'ai un système de rangement (horripilant parait-il) basé sur la théorie mathématique du chaos.
  6. Généralement, je ne poursuis jamais les chaines (Pour les avoir brisées, je suis mort au moins 4775 fois). Je fais donc un effort surhumain pour Plume.
  7. J'ai une peur incontrôlée des aiguilles (même plantées sur quelqu'un d'autre).

Bon, je vais donner un peu de boulot à :
  1. Pyrausta
  2. Horror
  3. Yuko
  4. Romain
  5. Fattorius
  6. Alexielle
  7. Carol 
 Bon, j'ai fais ma part de taff (D'accord, j'ai un peu plagié :P).

    samedi 11 juin 2011

    Renégats

    De David Gemmell

    Présentation de l'éditeur

    Ils étaient neuf. 
    Neuf chevaliers dévoués corps et âme à la protection du royaume et au respect de la justice. 
    Neuf chevaliers qui ne sont jamais revenus après avoir franchi un portail magique.
    Depuis, un nouvel ordre les a remplacés, celui des chevaliers rouges, celui du mal et de la corruption. 
    Pourtant, un espoir demeure. Car l'un des neuf est resté de ce côté-ci du portail, sauvé par sa lâcheté. 
    Mais pour reprendre le royaume, il lui faudra retrouver son honneur perdu et découvrir ce qu'il est advenu de ses compagnons, car eux seuls sont capables de mettre un terme au règne terrible des chevaliers rouges.






    Suite à une rafle en règle de tout les livres de Gemmell présent chez le plus proche libraire, c'est avec une certaine confiance que j'ai commencé Renégats.
    En effet, pour le moment, je n'ai jamais été déçu par un livre de cet auteur et, malgré le fait que certains soient bien meilleurs que d'autres, la moyenne reste très satisfaisante.

    Gemmell nous livre avec Renégats un de ses romans les plus sombres et violents.

    Dans une royaume où les espoirs se sont envolés avec les derniers héros, il nous présente tout un éventail de personnages très fouillés, certains très attachant, d'autres très agaçants.
    Comme à son habitude, le personnage principal est un être torturé : psychologiquement par la honte qu'il ressent pour avoir laissé ses frères d'armes franchir seul le portail magique et physiquement à cause d'un heaume magique, qu'il ne peut retirer sans l'aide d'un forgeron précis, l'empêchant de tailler sa barbe qui menace de l'étouffer à la longue.

    Gemmell a réuni tout ce qu'il fallait pour un bon roman de fantasy : Des monstres, des héros perdus, des ennemis changeant de camp, des lâches où un courage héroïque germe au moment propice, un royaume au bord de la catastrophe où tout retour à l'ordre semble impossible et un bonne grosse dose de magie.

    De plus, cette magie est présenté de manière originale car elle est divisée en différentes formes basées sur les couleurs.
    La magie blanche apporte calme et sérénité; la jaune est symbole d'innocence, la noire apporte force, vitesse et puissance; la bleue représente l'envol de l'esprit; la verte favorise la croissance et la guérison; Et, évidement, la rouge, se nourrissant de la colère et de la luxure est le symbole du mal.
    Chaque magicien est affilé à une couleur et la puissance de son utilisation dépend de la facilité avec laquelle il réussit à percevoir cette couleur dans l’Éther de l'endroit ou il se trouve.
    Les principales couleurs en conflit dans ce récit sont le rouge et le vert (Ça me rappelle vaguement les couleurs des sabres d'une famille très connu).
    Majoritairement en cette période de trouble, la couleur prédominante est le rouge, ce qui en plus de favoriser les magiciens de cette couleur, pénalise les verts (car le rouge est la couleur complémentaire du vert).
    Le bleu, par contre, pourra être utilisé mais sera affaibli.
    Cependant, il existe aussi quelques lieux, rares, où les autres couleurs domine et où l'utilisation des magies associés y est plus facile.

    Ce livre regorge d'autres petites références tirés de la littérature anglo-saxones.
    On retrouve dans le personnage de Llaw Giffes un ersatz de Robin des bois, Ollathair et Lug dans les rôles de Merlin et Arthur respectivement, les chevaliers de Gabala en chevaliers de la table ronde et les chevaliers rouges feraient de très bons Nazgûl.

    Le seul point à noter en la défaveur de ce livre est l'abondance de fautes de traductions qui gênent considérablement la lecture.
    Par exemple, on peut y retrouver « Toute la tristesse qu'il éprouvait était pour lui alors qu'il contemplait la statue » (N'ayant pas noté les pages, c'est la première que j'ai retrouvé mais il en a bien d'autres)

    Bien que ce ne soit pas son meilleur livre (j'orienterai pour le moment mes préférences pour Dark Moon  pour les one-shoot et Le lion de Macédoine pour les séries), le style vif et sans fioritures inutiles, ressortant certainement de l'expérience de journaliste de Gemmell, est très agréable.

    Enfin bref, j'aurai peut être plus vite fait de dire simplement "Du Gemmell comme on les aime !!".

    dimanche 5 juin 2011

    Le lion de Macédoine, Tome 3 : Le Prince Noir

    De David Gemmell

    Grâce à Parménion, le roi Philippe de Macédoine, à réussi à repousser les envahisseurs et étend son empire. Le talent et le dévouement du strategos sèment la défaite chez les puissances grecques et inquiètent même le grand empire Perse.

    Cependant, l'ombre du Dieu Noir plane toujours sur le monde antique.
    En effet, malgré les efforts (et à cause d'eux aussi) de Dérae, le dieu maléfique s'est incarné, lors du mariage d'Olympias et de Phillipe.

    Quatre ans plus tard, Alexandre, leur fils, en dépit de son jeune age, doit sans arrêt refréner les pulsions meurtrières que lui évoque le dieu, prêt à s'éveiller pour semer la désolation.
    En effet, toute personne qu'il touche, en dehors de Parménion, meure quasi-instantanément.

    Dans un monde parallèle à celui de nos héros, le roi Phillipos de Macédoyne, porteur de l'esprit du Dieu Noir et tyran sanguinaire, cherche l'enfant qui lui apporterait l'immortalité.

    Alors quand celui-ci fait enlever le jeune prince Alexandre, qu'il pense être l'élu, Parménion vole à la rescousse de son fils (Zut, j'ai vendu la mèche), suivi d'Attalus, l'assassin royal.
    Ils partent à la recherche d'Aristote le magnus, qui leur ouvrira le passage vers cet autre monde.
    De plus, Dérea, grimée afin de ne pas être reconnu de Parménion, les suis afin de les protéger des pouvoirs du roi-guerrier, Phillipos.


    Avec Le Prince noir, troisième volet du Lion de Macédoine, nous à concocté une excellente suite à La mort des Nations.

    Au menu:
    • Fracassée de monstres en provenance de la mythologie grecques à la sauce Gemmell;
    • Pavé d'action pure et dure dans son lit d'épiques batailles;
    • Sorbet d'étonnantes révélations et son coulis de mondes parallèles;
    • Le tout servi d'une bonne rasade de magie.
    Un vrai régal.


    Dans ce monde parallèle où chacun à un double (un peu comme dans Fringe), Tamis n'a pas mis son petit grain de sel (en essayant d'empêcher la venue du Roi Noir et en faisant de Parménion son bras armé).
    Cette dualité entre les univers est très intéressante car elle permet de voir « ce qui aurait pu se passer ».
    Donc, dans ce monde, Parménion ne sauve pas Dérae, enlevée par des brigands, Ils ne tombent pas amoureux et donc ne fautent pas. La belle n'est pas exécuté et au lieu de s'exiler, Parménion intègre la famille royal en l'épousant.
    Il devient roi, mais la spartiate était promise à Nestus, qu'elle aimait, et n'épouse Parménion que par obligation, afin qu'il accède au trône.


    De plus, la fantasy est beaucoup plus présente dans ce livre que dans les deux autres. On voit apparaître, sortit tout droit des légendes, des nymphes, satyres, cyclope, minotaure, centaure, gorgone et autres créatures mythiques.
    De nouveaux personnages font également leur apparition comme Casque, le guerrier mystérieux, amnésique et porteur d'un visage de bronze et, bien évidement, Phillipos, dont la durée de vie s'allonge à chaque cœur d'enfant qu'il dévore et dont l'œil d'or lui permet de lire dans les pensées.

    Petite cerise sur le gâteau, certains personnages, comme Attalus, bénéficient d'une description plus soignée. On en apprend un peu plus sur le passé de l'assassin, son caractère et sur sa rivalité avec Parménion, qu'il rêve de tuer.


    Alors que l'on aurait pu craindre une baisse de régime avec La mort des nations, ce livre efface tout doute.
    Ici, pas un seul temps mort et on ne lâche le livre qu'une fois la dernière page tournée.

    An final, du pur Gemmell comme on les aime et qui ne donne qu'une envie : Dévorer la suite avec L'esprit du Chaos.

    jeudi 2 juin 2011

    Le lion de Macédoine, Tome 2 : La mort des nations

    De David Gemmel



    Grâce à Parménion, la ville de Thèbes à réussi à repousser les spartiates.
    Malgré tout, la cité reste encore faible et est menacé de toute part.
    Les batailles font toujours rage.
    Pourtant, de bataille en conquête, elle retrouve son éclat d'antan et le lion de Macédoine y coule des jours heureux en compagnie de Thétis.
    Cependant, celui que l'on surnomme "la Mort des Nations" a beaucoup d'ennemis et la belle succombera des mains d'un assassin venu pour lui.
    Il quitte alors Thèbes pour se vendre, suivi de son fidèle Mothac, en tant que mercenaire.

    Parallèlement à cela, Tamis, ayant pris sous son aile et instruit aux art magiques Dérae, n'est plus seule pour contrecarrer les plans des sorcières à la solde su Roi Noir.

    Parménion est mandé par Philippe, le nouveau roi de Macédoine, qu'il avait rencontré pendant qu'il entrainait les soldats, lorsque Philippe était encore otage de la ville de Thèbes, .
    Il aidera le jeune roi à reconstruire l'armée de Macédoine et a repousser ses nombreux ennemis.
    Cependant, Philippe, qui n'avait pris la couronne que pour protéger son pays, prend de plus en plus gout au pouvoir et ambitionne d'envahir la Grèce.

    J'ai trouvé ce second opus un peu moins bon que son prédécesseur.
    L'histoire y est en effet beaucoup plus simple et manque un peu de profondeur (en gros, elle se résume à la reconstruction de l'armée macédonienne et à l'expansion de ce pays).

    Mais bon, la plume de Gemmell pourrait nous narrer les aventures palpitantes d'un escargot traversant une ruelle déserte qu'on attendrait la suite avec impatience.

    Cependant, même s'il ne bénéficie pas de la richesse du premier tome, le rythme y est beaucoup plus rapide. Les personnages, décors et grandes lignes de l'histoire ayant déjà été mise en place, on plonge directement dans de l'action pure à un rythme effréné.

    Le livre se déroule sur une vingtaine d'années, ce qui laisse voir la croissance de la Macédoine dans son ensemble, mais aussi qui fait avancer à pas de géant la venue du Dieu Noir.

    Nous suivons également ici, l'apprentissage de Dérae auprès de la prêtresse Tamis, qui voit en elle son successeur. Ces deux personnages représentent la quasi-totalité de la fantasy du livre.
    A l'instar de leurs consœurs alliés aux forces obscures, elles influent, dans l'ombre, sur les évènements, manipulant les protagonistes à leur insu.

    En conclusion, bien qu'il m'ait un peu moins plus que le premier tome, il reste un livre captivant, dans la digne lignée du premier.
    De plus, la fin (dont je ne parlerai pas pour ne pas gâcher le plaisir), est l'un des meilleurs passages du livre et laisse présager un troisième tome, Le prince noir, beaucoup plus magique et complexe.