dimanche 6 février 2011

Dark Moon

De David Gemmell






Quatrième de couverture

Des anciens peuples, seuls les humains ont survécu.
     Les paisibles Eldarins, les sages Oftors et les monstrueux Daroths ne sont plus qu'un souvenir, disparus de la surface du monde après une guerre sanglante. Mais les humains ont la mémoire courte...
     Mille ans plus tard, alors que quatre duchés se livrent une guerre fratricide pour s'emparer d'une perle aux pouvoirs magiques, par une nuit où la lune est plus noire que le ciel, l'impensable survient. Au beau milieu du Désert du Nord, une cité gigantesque surgit de nulle part. Les Daroths sont de retour, et personne ne peut les arrêter.
     Le sort du monde repose désormais sur les épaules de quatre héros. Duvodas, le guérisseur, dernier dépositaire du savoir des Eldarins. Karis, la belle stratège qui compte autant de victoires que d'amants. Et le jeune Tarentio, le plus dangereux spadassin à avoir foulé le sol. Car Tarentio cache en son sein un être pire encore que les Daroths : Dace, le quatrième héros...

Loin des longues épopées en n volumes dont je suis pourtant friand, toute l'histoire de Dark Moon tient en un seul volume.

L'intrigue est très rapide à se mettre en place et dévoile un à un les personnages principaux:
Tarentio/Dace est un mercenaire se louant au plus offrant dont on ne sait pas, au prime abord, si Dace résulte d'une schizophrénie ou d'une possession (comme le personnage de Cael du livre Les enfants de Ji).
Karis est une générale au talent inné mais craignant d'aimer.
Duvodas, le barde, finit sa formation de guérisseur auprès des Eldarins et retourne exercer auprès des humains.

Cependant, une fois les personnages mis en place, l'intrigue se fait un peu sommaire à mon goût.
L'apparition des la race oubliée des Daroths, faisant passer les guerres entres les duchés pour des guerres d'enfants, unira les héros contre ce mal absolu.
Enfin, le mal absolu du point de vue des humains, les Daroths, ignorant jusque sa signification, ne cherchent que l'épanouissement de leur race, au mépris des autres espèces, qui représentent au mieux, à leur yeux, un met raffiné.

A l'autre bout du tableau, les Eldarins (version des elfes dans cet univers), ayant « vaincu » les Daroths dans le passé, refusent désormais de se mêler aux humains, trop proches des Daroths à leur goût.

Ce livre compense une histoire un poil trop simpliste par une narration et des personnages assez léchés.

Je trouve finalement que c'est un bon livre pour se vider l'esprit et se détendre et je lirai certainement d'autres œuvres de cet auteur (A vrai dire Légende est déjà dans ma PAL).






2 commentaires:

  1. Légende aussi est dans ma PAL :p

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  2. celui là je ne l'ai pas lu mais Legende oui...c'est très bien construit comme souvent les romans de D.Gemmell j'avoue avoir rarement été déçue.

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