lundi 28 février 2011

La planète des singes

de Pierre Boulle





Ulysse Mérou, le professeur Antelle et son second, Arthur Levain, forment l'expédition envoyée explorer le système de l'étoile Bételgeuse.

A la surface d'une des planètes de ce système, nommée Soror, ils découvrent des traces de civilisations récentes.

Débarqués sur cette planète au moyen d'une "nacelle", ils remarquent que la planète est peuplé d'humains, semblable à eux, mais sous-évolués et ne possédant pas de langage.
Ceux-ci, dans un accès de rage, détruisirent la nacelle leur permettant de rejoindre leur vaisseau et leur arrachèrent tout vêtements, les réduisant à la même nudité qu'eux même.

Autre surprise de taille, la planète est dirigé par des singes (gorilles, orang-outangs et chimpanzés) maitrisant la technologie et le langage.

Sur cette planète, les singes sont l'espèce dominante (remarquez, on s'en doutait un peu en voyant le titre !!) et se servent de l'espèce humaine pour des travaux subalternes ne nécessitant pas d'intellect, en tant que cobaye pour la recherche scientifique ou pour la chasse (en tant que gibier).

C'est lors de l'une de ces chasse que les trois terriens rencontrèrent pour la premières fois les singes.
Tandis qu'Arthur Levain est tué par un gorille armé d'un fusil, Ulysse et le professeur sont séparés.

Le professeur fut envoyé dans un zoo, mais Ulysse rejoignit le laboratoire où travaillait  Zira, une chimpanzé femelle scientifique.

Passant avec brio tout les tests d'aptitudes (En même temps, les tests sont du même acabit que ceux qui sont donné aux chimpanzés dans la réalité), il tente de faire comprendre à l'équipe de recherche, dirigée par un orang-outang, qu'il est un être pensant au moins aussi évolué qu'eux.

Cela, seule Zira l'admet et lui enseigne, en cachette, le « langage simiesque » et apprend elle même le français.

Cet apprentissage doit, en effet, se faire dans le plus grand secret, car la découverte que l'homme est un animal pensant remettrait en question toute leurs croyances et la structure de leur société.


Le roman est très court (180 pages) et est très agréable à lire.

Le style est épuré au maximum (peut être même un peu trop), voir aseptisé et nous entraine directement au cœur de l'intrigue.

Ce livre pourrait être vu comme un énième roman de science-fiction dont les héros, des terriens, visitent d'autres galaxies, mais il laisse transparaitre bien plus que cela.
L'auteur critique notre propre société au travers de cette société simiesque, notamment le regard des humains sur les espèces "inférieures".

L'épilogue clos le récit avec une note assez cynique, presque amusante.


J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Tous les livres qu'il faut avoir lu dans sa vie.

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Je conseillerais donc cette lecture, d'autant plus que le format du livre se prête assez bien à la lecture dans les transports en commun.

2 commentaires:

  1. Encore un livre que je devrais lire !

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  2. Le nombre de pages est moins rebutant que celui du Comte de Monte-Cristo, n'est-ce pas ?

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