lundi 5 septembre 2011

Loup Blanc

De David Gemmell


Skilgannon le Damné a disparu des pages de l'Histoire.
À la suite de son dernier triomphe, le Général a emporté les légendaires Épées de la Nuit et du Jour et a quitté les terres de Naashan. Les assassins envoyés à ses trousses par la Reine Sorcière furent incapables de le retrouver.
Trois ans plus tard, loin de là, une foule décidée à tuer se rassemble autour d'un monastère. Elle est accueillie par un unique prêtre désarmé.
En quelques terrifiantes secondes, le monde des villageois est changé à jamais, et la rumeur se répand à travers les terres de l'Est.
Skilgannon est de retour !
Il doit maintenant voyager à travers un royaume hanté par les démons en direction d'un temple mystérieux et de la déesse sans âge qui y règne.
Avec des assassins à ses trousses et une armée d'ennemis face à lui, le Damné se lance dans une quête pour ramener les morts à la vie.
Mais il ne voyage pas seul. L'homme qui marche à ses côtés est Druss la Légende !


Encore une fois je me retrouve avec un nouveau Gemmell entre les mains, partagé entre la joie de me replonger dans l'univers fantastique crée par cet auteur, et la triste certitude que, l'auteur nous ayant quitté, je n'aurais bientôt plus rien à lire de neuf de lui.

Je retrouve aussi tout ce qui me plait dans la plume de Gemmell : son style efficace et propre, de l'action pure et dure, de vrais héros, des mystères et de la magie.
Les personnages sont très fouillés, en particulier ceux de Skilgannon et de Jianna, très attachants et d'une complexité freudienne. Dommage que les « méchants » n'aient pas eu droit à un tel soin et soient aussi caricaturaux.

Sitôt le quatrième de couverture parcouru, je guette impatiemment le retour tant attendu de Druss (l'histoire se déroule avant l'invasion Nadir narrée dans Légende). Certes, ce n'est pas le véritable héros du livre, mais il reste mon personnage favori.

Gemmell est fidèle à lui même en axant de nouveau le fond du roman sur des valeurs fondamentales comme la loyauté, la bravoure, la justice, l'amour (d'un genre un peu particulier dans ce livre).

De plus, histoire de ne pas changer une recette qui fonctionne, le héros, Skilgannon, est encore un être torturé (Comme Druss, Tenaka, Parménion, Tarentio). Il porte la culpabilité du massacre d'une cité, est possédé par ses épées maudites et a sa tête mise à prix par la femme qu'il aime (et qui étrangement l'aime en retour) et porte le deuil de sa femme (celle avec laquelle il était marié)

Il est vrai qu'il y a de nombreuses redondances avec ses autres romans, mais cela n'enlève en rien du charme du roman.
Que dire de plus ? Du Gemmell comme on les aime. A lire absolument.

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