De Stephen R. Donaldson
Térisa Morgan existe-t-elle vraiment ? Elle n'a personne, ni ami ni
famille pour le lui confirmer, seulement un indicible sentiment de
futilité et de transparence. Le soir venu, elle erre seule dans son
grand appartement new-yorkais dont elle a tapissé les murs de miroirs,
vaines preuves de sa présence. Aussi, quand Géraden fait irruption par
enchantement au beau milieu de son salon et l'implore de le suivre pour
sauver son monde, Mordant, Térisa obtempère : jamais personne ne lui
avait témoigné tant d'intérêt. Plongée dans un univers qui dépasse
l'entendement - un monde où des magiciens peuvent invoquer des dragons à
travers les miroirs, où des princesses aspirent à prendre le pouvoir,
où des royaumes se font la guerre - Térisa, promise à un destin hors du
commun qui l'amènera dans les plus hautes sphères du pouvoir et de la
magie, va peu à peu découvrir qui elle est vraiment et ce dont elle est
capable.
Premier tome de ce cycle
et premier roman que je lis de cet auteur, le début est très
déstabilisant.
L'action y est quasi-inexistante et très lente à
démarrer.
Pourtant, j'ai assez
accroché au principe des miroirs qu servent de base à la magie. Ils
permettent aux Imageurs de matérialiser leur contenu dans le monde
réel.
Les complots de ce
monde forcent un apprenti à franchir un de ses miroirs pour
rapporter un champion devant sauver le royaume.
Sauf, qu'au lieu de
champion, il rapporte une jeune femme frêle et maladroite venue tout
droit de New York.
Arrachée à un
monde auquel de toute façon elle n'appartenant pas vraiment, elle
devra se frayer un chemin à travers les intrigues et les jeux de pouvoirs avec pour principaux alliés un apprenti catastrophique et une femme de chambre ambitieuse.
Je pense que ce tome sert d'introduction, un peu trop longue à mon goût, à la trilogie. L'auteur met en places les personnages et intrigues
forts nombreuses.
Pourtant fortement plébiscité, cet auteur est assez difficile à appréhender.
Contrairement à beaucoup d'autres auteurs de fantasy,
dont Tolkien, ce ne sont pas ses vastes descriptions qui rendent la
lecture ardue, mais ses très longs dialogues lourds de sens.
C'est assez dommage, car à part l’héroïne assez gnangnan au début, les personnages sont criant de vérité.
Au final, c'est une découverte intéressante mais pas un coup de cœur
Mon plus gros reproche
concernerait l'édition. L'édition Pocket est à fuir comme la peste
tant le livre est illisible. Chaque page contient 53 lignes !!! Pour
comparaison, cette édition compte 352 pages contre 636 pour l'éditeur
Folio SF pour le même contenu.
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