dimanche 3 juin 2012

L'appel de Mordant, Tome 1 : Le miroir de ses rêves

De


Térisa Morgan existe-t-elle vraiment ? Elle n'a personne, ni ami ni famille pour le lui confirmer, seulement un indicible sentiment de futilité et de transparence. Le soir venu, elle erre seule dans son grand appartement new-yorkais dont elle a tapissé les murs de miroirs, vaines preuves de sa présence. Aussi, quand Géraden fait irruption par enchantement au beau milieu de son salon et l'implore de le suivre pour sauver son monde, Mordant, Térisa obtempère : jamais personne ne lui avait témoigné tant d'intérêt. Plongée dans un univers qui dépasse l'entendement - un monde où des magiciens peuvent invoquer des dragons à travers les miroirs, où des princesses aspirent à prendre le pouvoir, où des royaumes se font la guerre - Térisa, promise à un destin hors du commun qui l'amènera dans les plus hautes sphères du pouvoir et de la magie, va peu à peu découvrir qui elle est vraiment et ce dont elle est capable.
Premier tome de ce cycle et premier roman que je lis de cet auteur, le début est très déstabilisant. 
L'action y est quasi-inexistante et très lente à démarrer.

Pourtant, j'ai assez accroché au principe des miroirs qu servent de base à la magie. Ils permettent aux Imageurs de matérialiser leur contenu dans le monde réel.
Les complots de ce monde forcent un apprenti à franchir un de ses miroirs pour rapporter un champion devant sauver le royaume.
Sauf, qu'au lieu de champion, il rapporte une jeune femme frêle et maladroite venue tout droit de New York.
Arrachée à un monde auquel de toute façon elle n'appartenant pas vraiment, elle devra se frayer un chemin à travers les intrigues et les jeux de pouvoirs avec pour principaux alliés un apprenti catastrophique et une femme de chambre ambitieuse.

Je pense que ce tome sert d'introduction, un peu trop longue à mon goût, à la trilogie. L'auteur met en places les personnages et intrigues forts nombreuses.
Pourtant fortement plébiscité, cet auteur est assez difficile à appréhender.
Contrairement à beaucoup d'autres auteurs de fantasy, dont Tolkien, ce ne sont pas ses vastes descriptions qui rendent la lecture ardue, mais ses très longs dialogues lourds de sens.
C'est assez dommage, car à part l’héroïne assez gnangnan au début, les personnages sont criant de vérité.

Au final, c'est une découverte intéressante mais pas un coup de cœur

Mon plus gros reproche concernerait l'édition. L'édition Pocket est à fuir comme la peste tant le livre est illisible. Chaque page contient 53 lignes !!! Pour comparaison, cette édition compte 352 pages contre 636 pour l'éditeur Folio SF pour le même contenu.

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