De Didier Van CCauwelaert
"J'ai 13 ans moins le quart et je suis le seul à pouvoir sauver le
monde. Si je veux." Dans une société sous contrôle total où le jeu règne
en maître, un ado se retrouve détenteur d'un secret terrifiant, qui
déchaîne contre lui les forces du Mal... et celles du Bien.
Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un super-héros à mi-temps.Course contre la montre et voyage initiatique, cette aventure de Thomas Drimm, au suspense haletant et à l'humour féroce, a tout pour passionner les lecteurs de douze à cent douze ans.
Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un super-héros à mi-temps.Course contre la montre et voyage initiatique, cette aventure de Thomas Drimm, au suspense haletant et à l'humour féroce, a tout pour passionner les lecteurs de douze à cent douze ans.
Premier titre que je lis de cet
auteur, je l'ai choisi d'avantage pour le titre, qui
m’intriguait, que pour le synopsis.
J'ai tout de suite aimé
les premières pages où l'on découvre l'univers et les principaux
protagonistes, dont le héros.
Le héros, qui n'en est
d'ailleurs pas vraiment un, est un adolescent rondouillard, flemmard
et pas très futé non plus.
La société dans laquelle
il évolue ressemble à un ersatz de celle de 1984 en moins fouillée.
Cette société, les
Etats-Uniques, est en autocratie grâce à un bouclier alimenté par
les âmes des défunts et qui la protège des attaques des autres
pays.
Toutes les religions ont
été remplacés par l'adoration du hasard et les citoyens ont même
une obligation de jouer dans les casinos. Leurs gains sont aussitôt
crédités sur une puce implantée dans leurs cerveaux dès leurs 13
ans.
Ces puces, en plus de
fournir l'énergie nécessaire au bon fonctionnement du bouclier dès
la mort de l’individu, permettent, entre autres, aux dirigeants de
ces états de localiser chaque citoyen.
Ayant 13 ans moins le
quart, Thomas est un peu plus libre de ses mouvements.
Cette liberté constitue
son principale atout et tombe à pic quand le rôle de sauveur de
l'humanité lui est confié par le professeur Pictone. Ce même
savant a conçu le bouclier et, comprenant son erreur, cherchait de
détruire avant d'être malencontreusement tué par Thomas à cause
d'une maladresse de cerf-volant.
Se réincarnant dans sa
peluche, il le formera afin qu'il poursuive sa tâche.
L'action démarre assez
vite et est assez constante tout au long du récit, malgré une fin
assez abrupt. La découverte de cet univers et des pouvoirs de Thomas
est prenante.
Les personnages sont
caricaturaux (un savant donneur de leçons, une mère carriériste et
totalitaire, un père rebelle et alcoolique) mais assez attachants.
Même si l'intrigue est,
au final, assez mince, l'humour et les nombreuses originalités
suffise à compenser.
Deux petites choses m'ont
tout de même assez ennuyée au sujet de la mort du professeur.
Premièrement, comment
peut-on tuer quelqu'un avec un cerf-volant ? Je ne suis pas
expert, mais j'ai dans l'idée que c'est constitué de plastique ou
bois léger pour le cadre et de tissu fin ou plastique pour la
toile ? Même à pleine vitesse, cela ne doit pas occasionner
beaucoup de dégâts.
Deuxièmement, comment un
enfant de 13 ans, visiblement issue d'une famille normale, qui vient
de tuer par accident un inconnu peut-il penser aux futurs problèmes
que la découverte du méfait ferait à sa famille, décide de faire
disparaître le corps en le lestant et en l'attachant à une barque
qui partait justement en mer et ce en l'espace de quelques minutes ?
Au final, ce livre est
clairement destiné aux adolescents, voire aux pré-adolescents.
Toutefois, les adultes pourront trouver leurs comptes dans la
critique de la société et les caricatures.
Sans atteindre une qualité
d'une série comme Harry Potter, je pense qu'elle mériterait d'être
suivi, d'autant que la fin du premier annonce une suite qui intrigue
autant que le titre.
Passez aussi voir l'avis de Plume ici.
Je remercie Babélio et les éditions Albin Michel pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.
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