dimanche 28 avril 2013

Le faucon de minuit

De David Gemmell

Tout commence avec le serment d'un jeune homme : "Dis-lui qu'un jour je lui arracherai le coeur." Celui qui parle est Bane, un hors-la-loi qu'on surnomme Bane le Bâtard... mais jamais en face de lui. Il est né de la trahison, son nom est une malédiction, et il a grandi parmi les guerriers rigante. Ceux-ci admirent ses talents de guerrier, mais ils craignent la violence de son cœur. Dix-sept ans a
près sa naissance, Bane s'exile dans un nid de rats, que certains considèrent comme le symbole de l'éternité et de la sainteté : la Grande Cité de Pierre. Là où les gladiateurs tuent pour subsister, où la culture dissimule la corruption, les prêtres Pourpres ont bâti un règne de terreur en nourrissant suffisamment de malice et de haine pour plusieurs vies d'homme. Mais c'est aussi en ces lieux que le Culte de l'Arbre, guidé par la mystérieuse Dame Voilée, s'efforce de pratiquer sa philosophie d'amour et d'harmonie. En quête de vengeance, Bane le Bâtard va rejoindre la bataille qui vise à détruire le Mythe de Pierre. Les jours sanglants sont proches, et ce fils d'un guerrier invaincu, Connavar  , le légendaire "Démone-Lame", doit se battre pour sauver son monde.


Dix sept ans plus tard, Connavar est le roi des Rigantes et nous suivons désormais son fils Bane, fruit d'une maladresse avec son premier amour, la belle mais volatile, Arian.
Un roi qui a un fils bâtard, c'est monnaie courante dans les histoires médiévales me diriez vous.
Or,  Connavar, honteux de cet événement qui, en plus de l’adultère, a entraîné la mort de sa femme  ne le reconnaît pas.
De plus, comme il refuse de se remarier, il ne laisse aucun héritier potentiel.
En plus de lui interdire toute prétention royale, son désaveux,  entraîne son rejet par le reste du peuple.
Seuls Banouin Junior et Vorna lui témoignent de l’amitié.

A 17 ans, il est devenu aussi redoutable que son père mais enchaîne les mauvaises actions.
C'est pourquoi, traqué par des chasseurs de primes et accompagné de Banouin, cherchant a trouver sa place au pays de son père, il part pour le pays de Roc en se jurant de revenir tuer son père un jour.
Séparés en chemin l'un deviendras un étudiant, l'autre deviendra gladiateur adulé des foules.

Bane ressemble beaucoup à son père par certains points mais diffère beaucoup sur la plupart.
Par exemple, Conn avait besoin de prouver sa valeur au reste du monde; Bane seulement son existence.

Ce tome est très intéressant car il présente un autre facette du personnage de la Morrigu, déesse effrayante, manipulatrice et semblant se repaître du malheur des hommes. Elle apparaît ici très différente, presque humaine, soucieuse du sort de l’humanité dans sa globalité.

J’ai préféré ce tome au premier à cause du caractère tragique des relations père fils entre Connavar et de la fin de l'amitié entre Bane et Banouin, celui-ci ayant abandonné son ami le croyant mort.

Le rythme s'intensifie de page en page et l'on sent la bataille finale des Rigantes contres les forces de l'armée du Roc imminente.

Au final, encore une excellente lecture signée Gemmell.
La suite est déjà lue et mon commentaire sera publié sous peu (J 'essaie de rattraper le retard due à une flemme aiguë).

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