dimanche 21 avril 2013

L'épée de l'orage

De David Gemmell 


Au coeur de montagnes verdoyantes se trouve le petit village Rigante de Trois-Ruisseaux, dont les habitants vénèrent les dieux de l'air et de l'eau, et les esprits de la terre. Parmi eux vit un enfant marqué au sceau du destin. Né au cours de l'orage qui condamna son père, il se nomme Connavar. Bientôt, les récits de son courage se répandront comme un feu de prairie. De l'enfant qui a combattu l'ours, il deviendra l'homme qui a tué le roi ! Il a juré de protéger son peuple et rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin. Or, une prophétie a prédit qu'une armée sans pitié traverserait un jour la mer et, telle une avalanche, détruirait tout sur son passage. Sur cet échiquier, toutes les forces en présence vont jouer leur main : du général Fantôme à la Morrigu, créature maléfique qui hante les bois depuis la nuit des temps, en passant par Jasaray, l'Érudit de Roc, et son armée invincible. C'est compter sans Connavar, qui s'embarque pour une quête qui le mènera au coeur de l'ennemi. Mais en chemin, il recevra un don : une épée magique. Ainsi obtient-il un nom qui frappera de terreur le cœur de ses amis comme de ses adversaires. Un nom proclamant une destinée glorieuse et amère : Démone-Lame.

Je poursuis inlassablement ma lecture de l'intégralité des œuvres de Gemmell avec la saga Rigante.
L'épée de l'orage plante le décor d'un monde encore habité pas la magie et les anciennes croyances des clans Keltoïs, dont font partis les Rigantes.
Pour peu, on se croirait replongés dans les légendes arthuriennes et des guerres entre les écossais et les romains. D’ailleurs, l’autre nom des Rigantes est les Highlanders.

Les peuples Keltoïs sont composés des Rigantes, des Panones, des Perdiis et de quelques autres.
Ces peuples ont tous en commun une fierté et un mode de vie en clan rappelant le mode de vie des celtes.
De même, des êtres magiques, les Seidhs, peuplent les forêts, bénissant ceux qu'ils jugent digne, tuant les autres.

Cependant, ils choisissent d'aider Connavar, un enfant au caractère emporté, à mis chemin entre Druss et le héros de Bravehearth.
Clairvoyant, ils savent que, dans un futur proche, il sera le seul à pouvoir repousser les armées du Roc.
Ces divinités ne sont pas spécialement altruiste envers le sort d'humains se faisant massacrés et asservir par d'autres, mais craignent la disparition de la magie, dont elles se nourrissent et qui est anéantis par le peuple du Roc détruit la magie.

Connavar est un personnage très attachant. Même si c’est une tête brûlée, il craint de passer pour un lâche comme son père. Connovar  est surtout un garçon d'une loyauté infaillible envers ses amis.

Bien que ce soit le héros, les autres personnages ne restent pas en marge. Gemmell nous gratifie comme à son habitude d'une panoplie de personnages comme Banouin le marchand venu du pays de Roc, son mentor, ou Vorna, la sorcière.

Mais il est vrai que c'est Conn qui évolue le plus. Les années défilant parfois plus vite que les pages, d'un combat contre un ours pour sauver un ami, en passant par son élévation dans  l'armée du Roc, jusqu'à l’unification des clans dans la guerre contre celle ci, Gemmell nous montre un héros pourtant si humain, qui cherche seulement à protéger son peuple et qui est rongé par ses démons intérieurs.

La fougue de Connavar nous emporte de batailles en aventures sans jamais ciller et reflète l’image d’un peuple d’une fierté sans demi-mesure.

S’il ne fallait retenir qu’une seule chose, c’est que ce livre se dévore à une vitesse hallucinante et a sa place parmi les meilleurs livres de l’auteur.

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