vendredi 16 septembre 2011

Gallica

de Henri Lœvenbruck


Dans le royaume de Gallica, il est de coutume qu'à la Saint-Jean une brume (créature magique et rares telles que les loups, vouivre et licornes) soit mise au bucher.
Cependant, alors que le feu commençait à lécher le sac dans lequel le loup était prisonnier, Bohem, le fils du louvetier (ceux qui chasse les brumes), traversa les flammes pour sauver l'animal.
Manquant d'être excommunié, il fut rejeté par le reste du village et chassé de la maison familiale quatre ans plus tard.
Le jour même de son exil, son village fut attaqué et massacré par des guerriers vêtues de peaux de bêtes, envoyé pour le capturer.
Bientôt, ces guerriers ne seront plus les seuls à s’intéresser à ce mystérieux garçon, les soldats du roi, la Milice du Christ ainsi qu'un puissant ennemi tapis dans l'ombre, le Sauvage tenteront d'être les premiers à mettre la main sur lui.
Ignorant les raisons de cette chasse à l'homme, il devra découvrir les mystères liés à sa naissance et de son lien avec les brumes.



C'est avec plaisir que je replonge dans une nouvelle trilogie d'Henri Loevenbruck qui, bien que l'histoire diffère beaucoup (heureusement d'ailleurs), possède certaines similarités avec la Moïra.
Le héros possède un passé embrumé de mystère, des ennemis en pagaille, des pouvoirs mystérieux (moins puissant que ceux d'Aléa certes), mais surtout une faculté à se faire des alliés inattendus.

L'histoire se déroule dans une France moyenâgeuse et bien que les noms de roi et autres personnages historiques ai été grimés, il est assez simple de les reconnaître (Perso, je trouve pas que cela apporte grand chose à l'histoire).

Sinon, la plume de l'auteur est  restée fluide et agréable.
Je regrette un peu par contre que l'auteur ai tendance à anticiper la résolution des mystères. Par exemple, le lien entre les Compagnons et Bohem mis en évidence par la réflexion de celui-ci :
Partant du fait que les Compagnons se nomment les « Enfants de la Veuve » et que, du fait que son père soit mort avant sa mère, il était aussi l'enfant d'une veuve, il en déduit qu'il y a un lien entre eux.
Mais c'est le seul point noir à mon avis.
De plus, s'il est vrai que j'aime particulièrement les romans de fantasy où les loup ont une place importante (La Moira, Le chant de la Belgariade et Le chant de la Mallorée de David Eddings, L'assassin royal de Robin Hobb, etc ...), j'ai beaucoup aimé le parti pris de l'auteur pour ce noble animal.


Au final, je trouve que c'est une bonne série qui mérite d'être lu.

1 commentaire:

  1. Je viens de finir cette intégrale et je l'ai beaucoup aimé ! Une bonne intrigue, des personnages attachants, et des valeurs qui ont su me toucher !

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