dimanche 6 novembre 2011

Les épées de la nuit et du jour

De David Gemmell


Mille ans après leur mort, Druss et Skilgannon sont vénérés comme des héros par le peuple Drenaï, encore frappé par la guerre et les maléfices de l'Éternelle.
Or une prophétie annonçait le retour de Skilgannon le Damné vers son peuple en son heure la plus sombre, et Landis Kan l’a réalisée.
Il a trouvé sa tombe et l’a ressuscité. 
Mais cet homme est perdu dans ce monde étrange, séparé de tout ce qu’il connaissait.
Enfin, de presque tout. 
Car Kan avait tenté un premier rituel et ramené un géant taciturne.
Pour Kan, il était un échec dangereux.
Pour Skilgannon, il est leur dernier espoir …



Ce dernier opus de la saga Drenaï ne se démarque pas beaucoup de ses prédécesseurs, et en particulier de Loup Blanc
En effet, seule l'époque diffère: ni l'univers moyenâgeux (après pourtant 1000 années d'écoulés depuis le reste de la saga), ni les thèmes si cher à Gemmell, ni les protagonistes principaux ne changent.
L'auteur puise de puissants héros comme Skilgannon, Décado, Jiana et surtout Druss, directement dans leurs tombes.

Certains clameront un manque d'imagination ou tout du moins une certaine flemme de l'auteur, qui ressort de vieux héros du placard pour assurer un succès au livre.
Personnellement, je retrouve la patte de Gemmell, ainsi que des personnages que j'ai adoré dans les précédents opus (particulièrement Druss) et cela me convient fortement.
Certes, Druss n'est pas vraiment présent dans le livre (Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler), mais cela ne rend ses apparitions que plus magistrales.

Toutefois, Gemmell ne se contente pas de nous ressortir les héros du passé.
D'autres personnages font également leur apparitions : Stavus, le simple marchand amoureux de la belle Askari, chasseresse et clone de Jiana, Shakul, le jiamad (ou Uni) et j'en passe.

Au programme, de l'action pure et dure, des tragédies (A-t-on jamais vu un héros gemmellien être véritablement heureux ?), des amitiés se forgeant et d'autres mises à rude épreuve, de l'amour (tragique évidement), du courage germant là où l'on ne l'attend pas, des grandes scènes de bataille et évidement, un siège final.

Pas une seconde de répit pour les yeux du lecteur. Le style de Gemmell est toujours aussi efficace et puissant et, par rapport à ses premiers livres, on peut voir la nette progression de Gemmell dans la construction du récit et dans les personnalités de ses héros. 
Ici, l'histoire est plus dense et moins linéaire, les personnages plus approfondis, ce qui ne les rend que plus attachant (quel que soit leurs camps d’ailleurs !).

Je sais très bien que, en ce qui concerne Gemmell, j'ai perdu toute objectivité depuis longtemps mais j'ai adoré la lecture de ce roman que j'ai presque lu d'une traite. 
 
Il me reste encore (et fort heureusement) à lire :
  • La trilogie Waylander
  • La légende de Marche-Mort
  • La Quête des héros perdus
  • Les Guerriers de l’hiver
  • Le cycle Les Pierres de sang 
  • Le cycle Hawk Queen Series
  • Le cycle Rigante
  • Le cycle Troie
  • La Couronne perdue
  • L'étoile du matin
  • Chevalier blanc, cygne noir
  • L'Écho du grand chant   

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