De Michael Moorcock
Résumé :
Melniboné, l'île aux Dragons, régnait jadis sur le monde. Désormais les Dragons dorment et Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos, dernier de sa race, nourri de drogues et d'élixirs qui le maintiennent tout juste en vie. La menace plane ; alors il rend visite au Seigneur du Chaos, Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il s'engage ainsi sur le chemin de l'éternelle aventure : le Navire des Terres et des Mers le porte à la cité pestilentielle de Dhozkam, et son destin le pousse à franchir la Porte des Ténèbres ; au-delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime...
Mon avis :
Au hasard d'une visite chez mon libraire d'occasion favori, je suis tombé sur ce titre lu il y a quelques années dans l'almanach de la fantasy que m'avait prêté Plume (encore merci d'ailleurs).
J'ai eu un peu de mal à accrocher à l'histoire car, si j'ai bien aimé le coté fragile du héros contrastant avec sa puissance en tant qu'empereur, les personnages tergiversent de nombreuses pages sur son incapacité à régner comme le veut la tradition, sa politique trop “humaine” et évidement sur sa faiblesse physique.
La trame centrale est classique à souhait : le cousin d'Elric, Yyrkoon, est son parfait opposé et complote pour prendre sa place et devant son échec, enlève la bien-aimé d'Elric, la belle Cymoril.
Évidement, Elric le poursuit à travers les mers jusqu'aux enfers pour la secourir.
En cela, le livre est l'archétype du roman de fantasy.
Cependant, Moorcock insuffle une petite touche de poésie et certainement beaucoup de lui-même dans les personnages comme il est dit dans la préface :
Ce premier livre jette les bases d'une tragédie, à l'instar des tragédies grecques, certainement plus profonde.
En effet, pour retrouver son cousin, Elric se lie avec Arioch, maître des enfers et du chaos qui, en échange de sa future loyauté, lui prête main fortes.
Seul bémol, je n'ai pas accroché aux autres personnages,à l'exemption du héros, pas suffisamment fouillés à mon goût. Leurs relations sont cousus de fil blanc et, dès les premières pages, on devine la relation amoureuse avec Cymoril et la rivalité avec Yyrkoon.
L'écriture est fluide bien qu'un peu trop ampoulé, comme si de multiples réécriture avaient fait disparaitre un peu de la chaleur du phrasé au profit de la forme.
J'ai eu un peu de mal à accrocher à l'histoire car, si j'ai bien aimé le coté fragile du héros contrastant avec sa puissance en tant qu'empereur, les personnages tergiversent de nombreuses pages sur son incapacité à régner comme le veut la tradition, sa politique trop “humaine” et évidement sur sa faiblesse physique.
La trame centrale est classique à souhait : le cousin d'Elric, Yyrkoon, est son parfait opposé et complote pour prendre sa place et devant son échec, enlève la bien-aimé d'Elric, la belle Cymoril.
Évidement, Elric le poursuit à travers les mers jusqu'aux enfers pour la secourir.
En cela, le livre est l'archétype du roman de fantasy.
Cependant, Moorcock insuffle une petite touche de poésie et certainement beaucoup de lui-même dans les personnages comme il est dit dans la préface :
"(...) dans ses premières aventures, Elric se déplaçait dans un univers assez semblable au mien. Pour moi, Elric c'était moi (tout au moins le moi des années 60). Nous avions en commun les mêmes caractéristiques troubles du traître et du trahi, un abasourdissement identique face à l'existence et le même désir de trouver des solutions ; car toutes ces formes d'incompréhension menant à la violence, au cynisme ou au désir de puissance, tout cela venait de moi."
Ce premier livre jette les bases d'une tragédie, à l'instar des tragédies grecques, certainement plus profonde.
En effet, pour retrouver son cousin, Elric se lie avec Arioch, maître des enfers et du chaos qui, en échange de sa future loyauté, lui prête main fortes.
Seul bémol, je n'ai pas accroché aux autres personnages,à l'exemption du héros, pas suffisamment fouillés à mon goût. Leurs relations sont cousus de fil blanc et, dès les premières pages, on devine la relation amoureuse avec Cymoril et la rivalité avec Yyrkoon.
L'écriture est fluide bien qu'un peu trop ampoulé, comme si de multiples réécriture avaient fait disparaitre un peu de la chaleur du phrasé au profit de la forme.
Sans être un summum du genre, ce premier opus du cycle d'Elric fut une bonne découverte et mérite d'être lu.
Je poursuivais donc la lecture du cycle d'Elric avec le second tome La forteresse de la perle.
Déjà entendu parler de cette saga (qui date parait-il et avait fait un carton à une époque) mais elle ne me tente vraiment pas, je ne sais pas pourquoi !
RépondreSupprimerJe vais attendre tes prochains avis voir s'ils changent le mien :p
Merci de ta confiance.
RépondreSupprimerJ'avoue que j'hésitais aussi à commencer la série et ce qui m'a décidé, c'est surtout le prix du livre.