D'Elji Yoshikawa
"Le sabre perça l'air avec le bruit sec d'une corde d'arc, et un cri foudroyant remplit l'espace vide...
Un énorme soleil rouge jaillit en flammes au-dessus du Higashiyama... Fasciné, vibrant de vie, Musashi le regardait monter...
Son sang parut sur le point de jaillir de ses pores. On eût dit le diable même, surgi de l'enfer."
Dans le Japon du XVIIe siècle, Miyamoto Musashi, jeune homme fougueux, n'aspire qu'à se battre. Recherché dans tout le pays, il est recueilli par un moine et n'a bientôt plus qu'un but : tendre à la perfection grâce aux arts martiaux.
Son sabre sera désormais serviteur du bien. Il ira de combats en conquêtes à la recherche d'amour et de sagesse, épaulé par le chant de sa tendre Otsu.
Un grand classique du récit initiatique qui marie amour, aventure et quête de soi.
L'auteur nous offre une version romancée de la vie de Miyamoto Musashi (autre façon de prononcer son véritable nom : Takezo), samouraï célèbre ayant réellement vécu au 17ième siècle.
L'histoire débute juste à la fin de la grande bataille de Sekigahara, à laquelle Takezo et son ami Matahashi survivent de justesse et se réfugient chez Oko et Akemi.
Rétabli, Takezo rentre dans son village sans Matahashi, celui-ci ayant préféré fuir avec une autre femme que de rejoindre Otsu, sa fiancé.
Sa jeunesse tumultueuse, le barrage forcé à la frontière pour revenir dans son pays et sa culpabilité passive dans la désertion de Matahashi lui valent son rejet par les membres de son village.
Guidé de façon aussi originale que douteuse par le moine errant Takuan, il deviendra Musashi et consacrera alors sa vie à la recherche de l'accomplissement personnel par le biais de la voie du samouraï.
Il parcoure le Japon afin de défier les plus grandes écoles pour améliorer son art et donner un véritable sens à sa vie.
Au travers de la quête de Musashi, de nombreux personnages historiques sont présentés, restituant un peu plus nettement l'histoire dans son contexte historique.
Certains personnages du livre sont méprisables, d'autres sont ambiguës, certains particulièrement attachants mais tous sont dépeint avec un charisme certain.
A la manière des romans de capes et d'épées occidentaux, l'action et les combats prennent évidement une part importante du livre.
Cependant, contrairement aux chevaliers qui défendent la veuve et l'orphelin (et surtout les princesses) pour atteindre la renommé, le parcours du samouraï est intérieur, à la recherche du geste parfait et de sa propre maîtrise.
"Le sabre perça l'air avec le bruit sec d'une corde d'arc, et un cri foudroyant remplit l'espace vide...
Un énorme soleil rouge jaillit en flammes au-dessus du Higashiyama... Fasciné, vibrant de vie, Musashi le regardait monter...
Son sang parut sur le point de jaillir de ses pores. On eût dit le diable même, surgi de l'enfer."
Dans le Japon du XVIIe siècle, Miyamoto Musashi, jeune homme fougueux, n'aspire qu'à se battre. Recherché dans tout le pays, il est recueilli par un moine et n'a bientôt plus qu'un but : tendre à la perfection grâce aux arts martiaux.
Son sabre sera désormais serviteur du bien. Il ira de combats en conquêtes à la recherche d'amour et de sagesse, épaulé par le chant de sa tendre Otsu.
Un grand classique du récit initiatique qui marie amour, aventure et quête de soi.
L'auteur nous offre une version romancée de la vie de Miyamoto Musashi (autre façon de prononcer son véritable nom : Takezo), samouraï célèbre ayant réellement vécu au 17ième siècle.
L'histoire débute juste à la fin de la grande bataille de Sekigahara, à laquelle Takezo et son ami Matahashi survivent de justesse et se réfugient chez Oko et Akemi.
Rétabli, Takezo rentre dans son village sans Matahashi, celui-ci ayant préféré fuir avec une autre femme que de rejoindre Otsu, sa fiancé.
Sa jeunesse tumultueuse, le barrage forcé à la frontière pour revenir dans son pays et sa culpabilité passive dans la désertion de Matahashi lui valent son rejet par les membres de son village.
Guidé de façon aussi originale que douteuse par le moine errant Takuan, il deviendra Musashi et consacrera alors sa vie à la recherche de l'accomplissement personnel par le biais de la voie du samouraï.
Il parcoure le Japon afin de défier les plus grandes écoles pour améliorer son art et donner un véritable sens à sa vie.
Au travers de la quête de Musashi, de nombreux personnages historiques sont présentés, restituant un peu plus nettement l'histoire dans son contexte historique.
Certains personnages du livre sont méprisables, d'autres sont ambiguës, certains particulièrement attachants mais tous sont dépeint avec un charisme certain.
A la manière des romans de capes et d'épées occidentaux, l'action et les combats prennent évidement une part importante du livre.
Cependant, contrairement aux chevaliers qui défendent la veuve et l'orphelin (et surtout les princesses) pour atteindre la renommé, le parcours du samouraï est intérieur, à la recherche du geste parfait et de sa propre maîtrise.
Toujours dans la recherche de ce geste parfait, Musashi s’intéresse également au travail des artisans et artistes comme le potier. Ces professions serviront ultérieurement de références à Musashi pour étayer ses théories dans le Gorin no sho (Traité des cinq roues).
Malgré le fait que Musashi soit le samouraï le plus célèbre au monde, le personnage n'y est pas invincible. Ses plus grandes forces ne sont pas sa taille, ni ses solides épaules mais son sang-froid devant des situations périlleuses et son sens méthodique de la préparation au combat, que soit pour un duel ou un combat contre de multiples adversaires
L’enchaînement des passages d'actions, de dialogues et de descriptions est très fluide et peint un Japon d'une toute beauté.
La violence décrite dans ce livre y est assez relative. Certes, le sang coule à flot. Dans des combats au sabre, il serait difficile d'être réaliste en faisant autrement, mais l'auteur ne fait pas dans la démesure en détaillant les dégâts causés.
Une petite chose m'a intrigué. Malgré la superficie du Japon, les personnages principaux ne cessent de se rencontrer entre eux, de se séparer pour ensuite se retrouver inopinément quelques pages plus loin. Bien que j'ai trouvé cela un peu téléphoné, cela n'a ne retire rien à la qualité de l'histoire.
Au final, c'est un livre passionnant, d'une portée nettement supérieure à celle d'un roman d'aventure. Car, au travers de ses combats, Musashi entraîne le lecteur dans un parcours initiatique, celui du bushido.
A lire absolument pour tout amateur de la culture nippone.
J'ai lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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