De David et Leight Eddings
Emouchet, le chevalier pandion, est de
retour d'exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine.
Mais sa maîtresse est frappée d'un mal mystérieux et Séphrénia,
la vieille sorcière, n'a pu que retarder l'échéance : assisse sur
son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est
mourante ; il faut vite retrouver un remède...
Emouchet part en quête, en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs...
Emouchet part en quête, en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs...
Une fois de plus, je replonge dans une
relecture rassurante d'une série de David Eddings et j'en profite,
cette fois, pour partager mon commentaire.
Comme toujours, le couple Eddings nous
crée, pour nos petits yeux avides de découverte, tout un monde
crédible avec son lot de peuples, cultures, croyances et leurs
politiques.
Certes, ceux qui ont suivi la guerre
des dieux risquent de leur reprocher la ressemblance de la trame de
ces deux cycles. En effet, dans les deux, un groupe de héros
sillonnent le monde à la recherche d'un artefact et combat un dieux
maléfique.
Ceci dit, dans un voyage, ce n'est pas
tant la destination que le chemin qui compte. Et ce chemin est riche
en péripéties et rebondissement en tout genres.
Toutefois, ce sont les personnages que
je préfère. Emouchet et son caractère renfrogné, Talen, le voleur
et sa morale particulière, Flûte la mystérieuse enfant Styrique,
Tynian et son humour désarmant, Ulhat et ses méthodes abrupte et
Kurik, et son expérience dans tout les domaines presque surhumaine.
Tous ont leurs petites qualités et petits défauts, ce qui les rend
irrémédiablement humain.
Petit point à noter : cette série
tranche un peu avec le machisme, un peu présent il faut bien
l'admettre, en fantasy.
Même si le héros est un homme, il ne
serait rien sans Séphrénia, qui l'a instruit dans les secret, pour
le guider (d'ailleurs, elle n'a jamais fait un seul repas au cours
des livres. Peut être avait-elle compris le fonctionnement de la
répartition des repas d'Ulha), sans la déesse Aphrael qui lui prête
sa force, ni Elhana, qui le soutient à la fois de son amour et de
son pouvoir politique.
Le style est toujours aussi fluide, les
dialogues savoureux, emprunt de poésie et d'humour. C'est clairement
le genre de lecture à éviter le soir avant de dormir pour peine de
se demander pourquoi son réveil a avancé de deux heures entre deux
pages.
Au final, bien que j'ai tout de même
une petite préférence pour la guerre des dieux, c'est une
excellente relecture que je conseillerai évidemment aux amateurs de
fantasy.
Petite parenthèse concernant l'édition que je possède (celle des images ci dessus) : Je ne comprend pas bien l'image du troisième tome. Un homme en armure avec un heaume en forme de bâtiment qui porte un fanion assortit au pantalon, à coté d'un gros chien et qui regarde un œuf géant et cassé, se vidant en lévitation dans les air.
Les éditions pocket il faut pas chercher à savoir...des fois ils nous pondent des horreurs en couverture. Ok le format en plus petit mais pas besoin de sous payé le dessinateur^^
RépondreSupprimerSinon je n'ai que vu en rayon cette saga, je la prendrais si je peux elle a l'air pas mal.
(Par contre je dois avouer que au niveau de la police d'écriture je préférai avant, l'italique j'ai un peu de mal...=D)
Merci pour ton avis. Je vais modifier la police.
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