jeudi 12 juillet 2012

La trilogie des joyaux

De David et Leight Eddings



Emouchet, le chevalier pandion, est de retour d'exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine. Mais sa maîtresse est frappée d'un mal mystérieux et Séphrénia, la vieille sorcière, n'a pu que retarder l'échéance : assisse sur son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est mourante ; il faut vite retrouver un remède...
Emouchet part en quête, en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs...


Une fois de plus, je replonge dans une relecture rassurante d'une série de David Eddings et j'en profite, cette fois, pour partager mon commentaire.

Comme toujours, le couple Eddings nous crée, pour nos petits yeux avides de découverte, tout un monde crédible avec son lot de peuples, cultures, croyances et leurs politiques.

Certes, ceux qui ont suivi la guerre des dieux risquent de leur reprocher la ressemblance de la trame de ces deux cycles. En effet, dans les deux, un groupe de héros sillonnent le monde à la recherche d'un artefact et combat un dieux maléfique.
Ceci dit, dans un voyage, ce n'est pas tant la destination que le chemin qui compte. Et ce chemin est riche en péripéties et rebondissement en tout genres.

Toutefois, ce sont les personnages que je préfère. Emouchet et son caractère renfrogné, Talen, le voleur et sa morale particulière, Flûte la mystérieuse enfant Styrique, Tynian et son humour désarmant, Ulhat et ses méthodes abrupte et Kurik, et son expérience dans tout les domaines presque surhumaine. Tous ont leurs petites qualités et petits défauts, ce qui les rend irrémédiablement humain.

Petit point à noter : cette série tranche un peu avec le machisme, un peu présent il faut bien l'admettre, en fantasy.
Même si le héros est un homme, il ne serait rien sans Séphrénia, qui l'a instruit dans les secret, pour le guider (d'ailleurs, elle n'a jamais fait un seul repas au cours des livres. Peut être avait-elle compris le fonctionnement de la répartition des repas d'Ulha), sans la déesse Aphrael qui lui prête sa force, ni Elhana, qui le soutient à la fois de son amour et de son pouvoir politique.

Le style est toujours aussi fluide, les dialogues savoureux, emprunt de poésie et d'humour. C'est clairement le genre de lecture à éviter le soir avant de dormir pour peine de se demander pourquoi son réveil a avancé de deux heures entre deux pages.

Au final, bien que j'ai tout de même une petite préférence pour la guerre des dieux, c'est une excellente relecture que je conseillerai évidemment aux amateurs de fantasy. 

Petite parenthèse concernant l'édition que je possède (celle des images ci dessus) : Je ne comprend pas bien l'image du troisième tome. Un homme en armure avec un heaume en forme de bâtiment qui porte un fanion assortit au pantalon, à coté d'un gros chien et qui regarde un œuf géant et cassé, se vidant en lévitation dans les air.



2 commentaires:

  1. Les éditions pocket il faut pas chercher à savoir...des fois ils nous pondent des horreurs en couverture. Ok le format en plus petit mais pas besoin de sous payé le dessinateur^^
    Sinon je n'ai que vu en rayon cette saga, je la prendrais si je peux elle a l'air pas mal.
    (Par contre je dois avouer que au niveau de la police d'écriture je préférai avant, l'italique j'ai un peu de mal...=D)

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