Jamère Burvelle poursuit ses études à l'Ecole royale de cavalerie, mais l'antagonisme entre fils d'anciens et de nouveaux nobles croît toujours, attisé par le directeur de l'établissement qui expulse des élèves de la nouvelle aristocratie. La tension mène à des affrontements. Pris dans cette tourmente, Jamère doit faire face aux exigences de la Femme-arbre qu'il voit dans ses rêves...
Ce second tome est un poil plus intéressant que le premier et insiste davantage sur la séparation en l'ancienne noblesse et la nouvelle au travers du micro-cosmos que représente l'école de la Cavalla.
Plus que jamais, on a l'impression de se trouver dans un clone d'Harry Potter avec la formation des maisons, les amitiés qui se forment, ainsi que les liens d'intérêts et même les ennemis. Les crasses entre maisons sont légions.
Jamère, à vouloir toujours aider son prochain, se retrouve souvent au mauvais endroit au mauvais moment et se récolte les blâmes.
Parallèlement, il commence à réaliser la présence de la magie de la femme-arbre et les dangers qu'elle représente. En le liant à elle, elle a créé un double Occelion de lui, ne possédant pour chevelure qu'une longue mèche à l'endroit ou il manque des cheveux à Jamère. Et c'est grâce à cet alter ego que la femme-arbre compte propager la mort sur les ennemis de son peuple.
Les personnages sont intéressants et font légion mais seule Epinie, la cousine de Jamère marque un peu par son originalité.
La plume de Robin Hobb est toujours aussi plaisante mais je n'ai pas l'impression que l'histoire avance réellement. J'ai vraiment commencé a accrocher vers le troisième tiers du livre.
Au final, bien que les pages défilent plutôt bien, je n'ai pas été spécialement emballé et je crois que, sans l'avis positif de Plume, je me serais arrêté ici pour cette série.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire