De David Gemmell
Grâce à Parménion, le roi Philippe de Macédoine, à réussi à repousser les envahisseurs et étend son empire. Le talent et le dévouement du strategos sèment la défaite chez les puissances grecques et inquiètent même le grand empire Perse.
Cependant, l'ombre du Dieu Noir plane toujours sur le monde antique.
En effet, malgré les efforts (et à cause d'eux aussi) de Dérae, le dieu maléfique s'est incarné, lors du mariage d'Olympias et de Phillipe.
Quatre ans plus tard, Alexandre, leur fils, en dépit de son jeune age, doit sans arrêt refréner les pulsions meurtrières que lui évoque le dieu, prêt à s'éveiller pour semer la désolation.
En effet, toute personne qu'il touche, en dehors de Parménion, meure quasi-instantanément.
Dans un monde parallèle à celui de nos héros, le roi Phillipos de Macédoyne, porteur de l'esprit du Dieu Noir et tyran sanguinaire, cherche l'enfant qui lui apporterait l'immortalité.
Alors quand celui-ci fait enlever le jeune prince Alexandre, qu'il pense être l'élu, Parménion vole à la rescousse de son fils (Zut, j'ai vendu la mèche), suivi d'Attalus, l'assassin royal.
Ils partent à la recherche d'Aristote le magnus, qui leur ouvrira le passage vers cet autre monde.
De plus, Dérea, grimée afin de ne pas être reconnu de Parménion, les suis afin de les protéger des pouvoirs du roi-guerrier, Phillipos.
Avec Le Prince noir, troisième volet du Lion de Macédoine, nous à concocté une excellente suite à La mort des Nations.
Au menu:
- Fracassée de monstres en provenance de la mythologie grecques à la sauce Gemmell;
- Pavé d'action pure et dure dans son lit d'épiques batailles;
- Sorbet d'étonnantes révélations et son coulis de mondes parallèles;
- Le tout servi d'une bonne rasade de magie.
Un vrai régal.
Dans ce monde parallèle où chacun à un double (un peu comme dans Fringe), Tamis n'a pas mis son petit grain de sel (en essayant d'empêcher la venue du Roi Noir et en faisant de Parménion son bras armé).
Cette dualité entre les univers est très intéressante car elle permet de voir « ce qui aurait pu se passer ».
Donc, dans ce monde, Parménion ne sauve pas Dérae, enlevée par des brigands, Ils ne tombent pas amoureux et donc ne fautent pas. La belle n'est pas exécuté et au lieu de s'exiler, Parménion intègre la famille royal en l'épousant.
Il devient roi, mais la spartiate était promise à Nestus, qu'elle aimait, et n'épouse Parménion que par obligation, afin qu'il accède au trône.
De plus, la fantasy est beaucoup plus présente dans ce livre que dans les deux autres. On voit apparaître, sortit tout droit des légendes, des nymphes, satyres, cyclope, minotaure, centaure, gorgone et autres créatures mythiques.
De nouveaux personnages font également leur apparition comme Casque, le guerrier mystérieux, amnésique et porteur d'un visage de bronze et, bien évidement, Phillipos, dont la durée de vie s'allonge à chaque cœur d'enfant qu'il dévore et dont l'œil d'or lui permet de lire dans les pensées.
Petite cerise sur le gâteau, certains personnages, comme Attalus, bénéficient d'une description plus soignée. On en apprend un peu plus sur le passé de l'assassin, son caractère et sur sa rivalité avec Parménion, qu'il rêve de tuer.
Alors que l'on aurait pu craindre une baisse de régime avec La mort des nations, ce livre efface tout doute.
Ici, pas un seul temps mort et on ne lâche le livre qu'une fois la dernière page tournée.
An final, du pur Gemmell comme on les aime et qui ne donne qu'une envie : Dévorer la suite avec L'esprit du Chaos.
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