jeudi 2 juin 2011

Le lion de Macédoine, Tome 2 : La mort des nations

De David Gemmel



Grâce à Parménion, la ville de Thèbes à réussi à repousser les spartiates.
Malgré tout, la cité reste encore faible et est menacé de toute part.
Les batailles font toujours rage.
Pourtant, de bataille en conquête, elle retrouve son éclat d'antan et le lion de Macédoine y coule des jours heureux en compagnie de Thétis.
Cependant, celui que l'on surnomme "la Mort des Nations" a beaucoup d'ennemis et la belle succombera des mains d'un assassin venu pour lui.
Il quitte alors Thèbes pour se vendre, suivi de son fidèle Mothac, en tant que mercenaire.

Parallèlement à cela, Tamis, ayant pris sous son aile et instruit aux art magiques Dérae, n'est plus seule pour contrecarrer les plans des sorcières à la solde su Roi Noir.

Parménion est mandé par Philippe, le nouveau roi de Macédoine, qu'il avait rencontré pendant qu'il entrainait les soldats, lorsque Philippe était encore otage de la ville de Thèbes, .
Il aidera le jeune roi à reconstruire l'armée de Macédoine et a repousser ses nombreux ennemis.
Cependant, Philippe, qui n'avait pris la couronne que pour protéger son pays, prend de plus en plus gout au pouvoir et ambitionne d'envahir la Grèce.

J'ai trouvé ce second opus un peu moins bon que son prédécesseur.
L'histoire y est en effet beaucoup plus simple et manque un peu de profondeur (en gros, elle se résume à la reconstruction de l'armée macédonienne et à l'expansion de ce pays).

Mais bon, la plume de Gemmell pourrait nous narrer les aventures palpitantes d'un escargot traversant une ruelle déserte qu'on attendrait la suite avec impatience.

Cependant, même s'il ne bénéficie pas de la richesse du premier tome, le rythme y est beaucoup plus rapide. Les personnages, décors et grandes lignes de l'histoire ayant déjà été mise en place, on plonge directement dans de l'action pure à un rythme effréné.

Le livre se déroule sur une vingtaine d'années, ce qui laisse voir la croissance de la Macédoine dans son ensemble, mais aussi qui fait avancer à pas de géant la venue du Dieu Noir.

Nous suivons également ici, l'apprentissage de Dérae auprès de la prêtresse Tamis, qui voit en elle son successeur. Ces deux personnages représentent la quasi-totalité de la fantasy du livre.
A l'instar de leurs consœurs alliés aux forces obscures, elles influent, dans l'ombre, sur les évènements, manipulant les protagonistes à leur insu.

En conclusion, bien qu'il m'ait un peu moins plus que le premier tome, il reste un livre captivant, dans la digne lignée du premier.
De plus, la fin (dont je ne parlerai pas pour ne pas gâcher le plaisir), est l'un des meilleurs passages du livre et laisse présager un troisième tome, Le prince noir, beaucoup plus magique et complexe.

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