De David Gemmell
La bataille finale opposant Sparte et la Macédoyne dans le monde parallèle approche.
Afin de secourir son fils, Alexandre, des griffes de Phillipos de Macédoyne, Parménion, accompagné d'Attalus et de Dérae, ont traversés l'espace séparant les mondes.
Ils ont combattu des monstres et rallié à leur cause les centaures, le Minotaure et Gorgone.
Suite à une première bataille entre les deux nations, le Parménion de cette réalité, roi de Sparte, décède et, afin de sauver Sparte et permettre la fuite d'Alexandre, Parménion prend sa place à la tête du pays.
Cependant, les talents de stratège de Parménion suffiront-ils face à Philippos, qui peut lire dans les pensées de ses adversaires et que sa mère a plongé entier dans le Styx (Pas comme Achille. La technique était plutôt simple. Il suffisait juste de le plonger deux fois dans le fleuve de l'enfer en changeant de pied.), faisant de lui un être invulnérable, sauf envers lui même.
Gemmell avec cette tétralogie, Le lion de Macédoine, paraphe son œuvre la plus aboutie (parmi celles que j'ai lu) et nous plonge dans un univers fantastique, bien que proche du notre, avec une myriade de batailles épiques, de monstres de légende, d'agents agissants dans l'ombre pour plier le destin des mortels à leur volonté tel des joueurs d'échecs.
Avant toute chose, je trouve le découpage de ce livre assez étrange. En effet, le tome trois nous lâche en pleine bataille dans le monde parallèle et on pourrait penser que l'issue de cette bataille marquerait la fin de l'affrontement entre les puissances du bien et du mal.
Cependant, la bataille n'occupe que le début du livre et l'auteur, passant ensuite assez rapidement l'évolution d'Alexandre et la fin de son enfance, narre ses conquêtes, sa mort et celle de son père.
Bien que l'auteur interprète l'histoire d'Alexandre le grand et de son père, Philippe de Macédoine, par le biais d'un général ayant réellement existé, il s'efforce au mieux de coller à l'Histoire. On sait donc (enfin ceux n'ayant pas formaté la partition Histoire/Géo de leur cerveau) comment finissent Philippe et Alexandre mais cela ne retire rien à la lecture.
J'ai beaucoup apprécié l'évolution des personnages dans cette série. Dans cet univers où alliance, complots, trahisons dansent comme des feuilles mortes au gré du vent, les personnages évoluent au fil du temps, s'approfondissent, changent.
Aucun personnage n'est catégoriquement bon ou mauvais. Chacun n'est que la résultante de ses actions et choix passés.
Par exemple, la relation de rivalité entre Attalus et Parménion a évolué à partir d'une haine meurtrière en une amitié naissante.
Dans ce tome, les personnage sont aussi beaucoup plus vieux (Parménion à plus de 65 ans) et sont en proie aux doutes et aux remords, ce qui les rends assurément plus humains.
Fait assez rare chez Gemmell, Parménion et Dérae profitent d'un (relatif) happy end ... ... après leur mort.
Finalement, ce livre est une excellente conclusion à une série que je recommanderai particulièrement.
Prochain livre de Gemmell dans ma PAL : Waylander …
(Mais bon, tout bien réfléchi, je vais peut être le laisser un peu de coté. Après tant de Gemmell à la suite, je commence à trouver les autres livres un peu mous)
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