mercredi 4 avril 2012

Bilbo le hobbit, BD

De

Adapté en bande dessiné par Charles Dixon et David Wenzel

 

 

Bien longtemps avant la quête du Seigneur des Anneaux, alors que Bilbo Sacquet était encore un tout jeune et paisible Hobbit, Gandalf le Magicien l'entraîna dans une folle aventure. En compagnie de treize nains, bilbo se lança dans la conquête d'un trésor caché sous le Mont Solitaire, usurpé par la Dragon Smaug. En route, il s'appropriera l'anneau magique de Gollum, combattra trolls, gobelins et araignées géantes, et deviendra ami avec le peuple des Elfes.

La légende de Bilbo était née


Véritable fan de l’univers de Tolkien, c’est avec curiosité que j’ai acquis cette version du premier livre que j’ai lu du père de la fantasy.


L'histoire évidement ne change pas par rapport au roman, Charles Dixon ayant été d'une fidélité irréprochable.
De plus, la calligraphie rappelle un peu l’alphabet elfique et, tout en ne retirant rien à sa lisibilité, se fond dans la beauté des traits.
Les dessins de David Wensel sont simples mais élégants, nous faisant plonger à chaque case dans les moindres détails des décors de la Terre du Milieu. Les scènes d'actions manquent peut être un peu de dynamisme mais font ressortir le caractères épiques des batailles.
Une petite mise en bouche :

 












Petit bonus : Quelques doubles planches représentant la fête improvisée de Gandalf et des nains chez Bilbo, Le groupe chevauchant les Monts Brumeux et L'arrivée de Gandalf chez Bilbo.

Évidemment, on pourrait reprocher à cette bande dessinée de trop coller au livre, extrêmement riche en descriptions, et d’afficher beaucoup plus de texte à lire que l’on a l’habitude pour ce genre de support.
Toutefois, la mise en page est fort bien conçue et le texte ne « mange » pas trop la page. La lecture en est allongé, d’autant plus que la bd fait tout de même 138 pages, mais les puristes du genre apprécieront la sauvegarde de l’histoire originelle.

Je pense que c’est une bonne lecture pour qui veulent se lancer dans l’univers de Bilbo (surtout avec la sortie du film à la fin de l’année) et qui sont livres-sans-images-ophobes. Cela pourrait même les aider à envisager la lecture du roman.
Les fans, comme moi, replongeront avec délice et nostalgie dans cette nouvelle dimension de l’univers qui les ont tant fait rêver.



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