vendredi 6 avril 2012

La Saga de Raven, Tome 1 : Maîtresse du chaos

De et

La belle Raven est née esclave. Libérée par un mercenaire aux pouvoirs magiques, elle devient, après un an d'initiation aux arts de le guerre, une guerrière accomplie. Accompagnée d'un gigantesque oiseau noir qui veille sur elle, Raven apprend d'un célèbre oracle que sa destinée est de façonner le monde, et d'empêcher qu'un ordre maléfique ne s'y développe. La voici qui se met alors en route sur un chemin sera semé d'embûches...


Cette lecture résulte d'un achat impulsif, le quatrième de couverture semblant, même si pas trop original, assez intéressant.

Ce livre se lit très vite, les scènes d'actions s'enchainent pas trop mal mais, une fois fini, la première réaction est un "Mouais ..." pas trop convaincu.

Tout les ingrédients "nécessaires" à la fantasy sont présent mais il manque la touche d'originalité qu'ont les grands.
Raven (même le nom est un cliché) est une copie de Xéna ou Sonia la rousse et va œuvrer pour se venger de celui qui à tué sa mère et l'a violée.

De plus, ce livre est bourré d'incohérences. Sous le prétexte d'une prophétie, les auteurs tentent de nous vendre une héroïne qui, en un an seulement, passe d'esclave (donc sous-nourrie et en mauvaise situation physique) à une machine à tuer pratiquement invincible.
Du coup, à la fin du livre, lors du combat final contre sa Némésis, les auteurs sont alors obligés de montrer un ennemi encore plus fort.
Celui-ci, malgré une étoile de jet dans la trachée artère, une qui lui traverse le menton et se plante dans son palais et une dans chaque œil, continu à se battre férocement.

De plus, les personnages sont fades. Raven est l'archétype de l’héroïne inventé par un auteur masculin : machine à tuer impitoyable, très belle (évidement) et ayant des penchants bi. Les autres, issus de clichés, ne valent pas beaucoup mieux

Bref, une série à coté de laquelle on peut passer et que je ne pense pas poursuivre.

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