De Robert Paul Holdstock et Angus Wells
La
belle Raven est née esclave. Libérée par un mercenaire aux
pouvoirs magiques, elle devient,
après un an
d'initiation aux arts de le guerre, une guerrière accomplie.
Accompagnée d'un
gigantesque oiseau
noir qui veille sur elle, Raven apprend d'un célèbre oracle que sa
destinée est
de façonner le
monde, et d'empêcher qu'un ordre maléfique ne s'y développe. La
voici qui se met
alors en route sur un
chemin sera semé d'embûches...
Cette
lecture résulte d'un achat impulsif, le quatrième de couverture
semblant, même si pas trop original, assez intéressant.
Ce
livre se lit très vite, les scènes d'actions s'enchainent pas trop
mal mais, une fois fini, la première réaction est un "Mouais
..." pas trop convaincu.
Tout
les ingrédients "nécessaires" à la fantasy sont présent
mais il manque la touche d'originalité qu'ont les grands.
Raven
(même le nom est un cliché) est une copie de Xéna ou Sonia la
rousse et va œuvrer pour se venger de celui qui à tué sa mère et
l'a violée.
De
plus, ce livre est bourré d'incohérences. Sous le prétexte d'une
prophétie, les auteurs tentent de nous vendre une héroïne qui, en
un an seulement, passe d'esclave (donc sous-nourrie et en mauvaise
situation physique) à une machine à tuer pratiquement invincible.
Du
coup, à la fin du livre, lors du combat final contre sa Némésis,
les auteurs sont alors obligés de montrer un ennemi encore plus
fort.
Celui-ci,
malgré une étoile de jet dans la trachée artère, une qui lui traverse le menton et se plante dans son palais et une dans chaque œil,
continu à se battre férocement.
De
plus, les personnages sont fades. Raven est l'archétype de l’héroïne inventé par un auteur masculin : machine à tuer impitoyable, très belle (évidement) et ayant des
penchants bi. Les autres, issus de clichés, ne valent pas
beaucoup mieux
Bref,
une série à coté de laquelle on peut passer et que je ne pense pas
poursuivre.
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