mercredi 25 avril 2012

Le chant de la Belgariade

De David et Leigh Edding





Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.

Ce n’est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l’auteur à grandement participé à l’élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).
Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.
Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.

Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l’histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.
Bien que je connaisse évidemment l’histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.
Évidement, ce n’est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.
A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.
J’ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.

En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d’humours.
On s'imagine aussi facilement les scènes que si l’on était au coté des personnages et souvent on rit de bon cœur.

Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.
Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.
Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.
Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.
 
D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le cœur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.


Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu’un Gemmell ou un Bottero.

Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n’ai pas lu : Le codex de Riva.

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