De David et Leigh Edding
Le
chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de
la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes
(elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.
Ce
n’est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres,
que la femme de l’auteur à grandement participé à l’élaboration
de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique,
chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage
de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais
pourtant bien présente).
Les
auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa
géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et
origines propres.
Les
cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter
le périple des protagonistes.
Tout
ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de
l’histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le
découvre en même temps que nous.
Bien
que je connaisse évidemment l’histoire sur le bout des doigts, je
me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque
lecture.
Évidement,
ce n’est pas la raison qui me fait régulièrement replonger
dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La
véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi
variés que fouillés.
A
chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir,
presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je
retrouvais des amis de longue date.
J’ai
évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs
répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts
et Durnik, au sens pratique désarmant.
En
effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les
interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et
surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de
petites merveille d’humours.
On
s'imagine aussi facilement les scènes que si l’on était au coté
des personnages et souvent on rit de bon cœur.
Bon,
je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La
trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans
le premier tome.
Garion
et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame
est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire
Loup, le vieux conteur.
Rien
ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand
un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante
Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le
Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car
en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent
paraitre.
Le
vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath
l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol,
malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la
sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.
D'autre
personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros
ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le
guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé,
Lelldorin, l'archer dont le cœur est proportionnel à son absence de
bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste
titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable
de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer
avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et
Taïba, la dernière des Maragues.
Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu’un Gemmell ou un Bottero.
Mes
seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de
ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n’ai pas
lu : Le codex de Riva.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire