De Fiona McIntosh
Le destin de trois royaumes ne tient plus qu'à un fil lorsqu'un jeune
guerrier se lance dans une quête éperdue pour lever la terrible
malédiction qui pèse sur lui.
Le général Wyl Thirsk de Morgravia a vu
son meilleur ami se faire décapiter, sa sœur torturée et l'homme qui l'a
élevé envoyé à une mort certaine - tout ça par la faute de son
souverain, le sinistre et cruel Celimus. Et voici que ce roi haïssable
vient de jeter son dévolu sur Briavel - le royaume voisin dont la jeune
et jolie reine Valentyna paraît condamnée à une alliance politique que
son cœur refuse.
Pour sauver celle qu'il aime de ce piège mortel, Wyl
n'a plus d'autre choix que... trahir et se battre. Mais le destin est
retors et Wyl va être emporté bien loin des machinations diaboliques de
l'odieux Celimus.
Comme la guerre menace aux frontières Nord où le roi
des Barbares ourdit ses complots contre le Sud, Wyl doit absolument
trouver celui par qui lui est venu le don - et enfin maîtriser ce
maléfice qui a plongé sa vie dans le chaos et menace de détruire les
trois royaumes.
Ayant été moyennement
convaincu par le premier opus de cette trilogie, Le Don, j'ai mis pas
mal de temps avant de me lancer dans la suite.
Pourtant, l'idée centrale
du Dernier Souffle, le don, ou la malédiction, faite au héros est
franchement originale et prometteuse.
Il consiste, à chaque
fois que le héros est assassiné, à intervertir son esprit avec
celui de son meurtrier. Cela représente pour Wyl son lot
d'avantages et d'inconvénients.
En plus de paraître mort
aux yeux de ses ennemis, il acquière une partie des connaissances et
des talents des personnes à qui il « vole » le corps.
Cependant, non content de
devoir s'adapter à un nouveau corps, cette situation devient de plus
en plus compliqué pour ses alliés qui le voient comme un ennemi.
C'est même assez cocasse
dans la mesure que, dans ce tome, Wyl commence sa nouvelle vie dans
le corps d'une femme.
Coté histoire, j'ai clairement préféré
ce tome au premier.
Bien qu'il y ait un peu
moins d'action (et étrangement beaucoup plus de massacres),
l'histoire est plus passionnante.
Les mystères concernant
le Don sont révélés (un peu brutalement, je trouve) et de nombreux
rebondissement insolites ponctuent agréablement ce livre.
Toutefois, je trouve que ça cloche toujours au niveau des personnages.
A part Wyl (le vrai), tout
les personnages sont beaux, séduisants, grands et musclés pour les
hommes, minces et attirantes pour les dames.
Ensuite, ils sont
soit vraiment méchants (Celimius en tête), soit vraiment bons. Blanc ou noir, pas de nuances de gris.
J'ai aussi beaucoup de mal
à accrocher au personnage de Celimius, vraiment top monolithique et pas crédible en tant que roi.
Je me suis d'avantage
attaché aux personnages secondaires comme Elspyth, Pil le jeune
moine, qui sont beaucoup plus humain. J'ai surtout adoré suivre
Fynch, le petit garçon de commodités qui va parcourir le pays dans
tout les sens à la poursuite de Wyl, avec un chien énorme et
mystérieux à la traine.
Au final, c'est un livre dont les intrigues se bonifient au fil des tomes. A cause des personnages, ce ne sera pas un coup de cœur mais au mieux une lecture fort distrayante.
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