De Rob MacGregor
Voici seize siècles que l'ordre de la
Pythie attend le retour de l'oracle de Delphes, dépositaire du
savoir sacré, quand un tremblement de terre soulève les ruines
antiques et semble annoncer son retour...
Dorian Belecamus, archéologue émérite
et superbe créature, comprend vite qu'il y a mieux à faire que de
s'intéresser aux vieilles pierres. Elle contrôlera le pays... en se
faisant passer pour l'oracle de Delphes ! L'homme qu'il lui faut pour
mettre en œuvre son plan diabolique est tout désigné : il est
effronté, téméraire, et sous le charme de la jeune femme. Il
s'appelle... Indiana Jones.
Indy découvrira-t-il la pierre sacrée
qui renferme le secret des prophéties de l'oracle, parviendra-t-il à
déjouer les ruses de Dorian ou sera-t-il sacrifié, victime des
ambitions de la jeune femme ? Une aventure fabuleuse commence, qui
nous mènera à Chicago, à Paris et surtout au cœur d'une Grèce
fabuleuse.
Périls à Delphes est le premier d'une
série de roman narrant les exploits du héros bien avant les Aventuriers de l'Arche Perdue, à
l'époque où il n'était qu'un étudiant.
Contrairement à la version plus
« adulte » présenté dans les films, le « jeune »
Indiana est plus naïf et maladroit mais assurément aussi courageux
et effronté.
Évidement son célèbre chapeau et son
fouet font partie de sa panoplie. Mais que serait-il sans eux ?
On en apprend d'avantage aussi sur les relations difficiles qu'il avait avec son père, sur son premier choix de carrière qui était la linguistique (et non l'archéologie) afin d'essayer de se rapprocher de lui.
Le seul reproche que je ferai à ce
prologue est la minceur du scénario.
Mais, ceci mis à part, ce roman est
bien conçu.
Le style est fluide et l'action
s'enchaine assez bien mais, à part sur les dernières pages, le
manque de rebondissements se fait un peu sentir.
Une seule chose manque aux
retrouvailles avec le héros de mon enfance : la musique culte des
films.
Au final, c'est une lecture assez sympathique mais que je pense d'avantage réservée aux fans du héros. Les autres ne risquent d'y voir qu'une reprise de la novélisation des films.
Hé bien tu m'apprends quelque chose là !
RépondreSupprimerComme tu m'as beaucoup appris, ce n'est que justice. :p
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